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Disparition de Brigitte Bardot : qu’est-ce que la Garrigue, son autre domaine situé à Saint-Tropez ?

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À l’abri des regards et du tumulte médiatique, Brigitte Bardot avait façonné un refuge hors du temps, fidèle à ses combats et à sa sensibilité.

Perchée dans les hauteurs tropéziennes, cette propriété secrète incarnait son engagement viscéral pour les animaux, un combat mené jusqu’à l’épuisement, loin des projecteurs et du monde. Si Brigitte Bardot est indissociable de La Madrague, la demeure emblématique dominant la baie de Saint-Tropez, l’icône possédait également une seconde propriété, bien plus secrète. Situé dans les hauteurs du Capon, ce domaine de dix hectares, acquis en 1979, était surnommé “la Garrigue” ou encore “l’arche” de Brigitte Bardot, tant il symbolisait sa volonté de protéger les animaux voués à l’abattoir.

La Garrigue, une arche dédiée aux animaux rescapés

Dans cet écrin de verdure inaccessible au public, cochons, chèvres, ânes, canards et oies vivaient à l’écart de toute exploitation. Ce lieu n’était pas une simple résidence secondaire, mais un véritable sanctuaire, pensé pour offrir une fin de vie paisible à des animaux sauvés de la mort. Ferme, chapelle et sépultures des bêtes disparues y cohabitent, témoignant d’un lien presque sacré entre l’actrice et ses protégés.

Un engagement ancien, né dès les années 1960

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Bien avant la création de sa fondation, Brigitte Bardot avait fait entendre sa voix. En 1962, à seulement 28 ans, elle dénonçait publiquement la souffrance des bovins dans les abattoirs, un acte audacieux pour une star internationale à une époque où la cause animale restait marginale. Cet engagement précoce a structuré toute sa vie et trouvé, des décennies plus tard, une expression concrète dans des lieux comme la Garrigue.

Éric Gousset, gardien fidèle du domaine

Depuis plusieurs années, le domaine était confié à Éric Gousset, embauché par l’actrice pour veiller sur les animaux. Gardien attentif et témoin privilégié, il nourrissait, soignait et protégeait les pensionnaires de l’enclos, perpétuant au quotidien la volonté de Brigitte Bardot. Son rôle dépassait celui d’un simple employé : il incarnait la continuité d’un engagement devenu trop lourd à porter seule.

Des visites quotidiennes jusqu’à l’extrême fatigue

Selon des témoignages rapportés par Paris Match, Brigitte Bardot se rendait encore chaque jour à la Garrigue jusqu’à la fin de l’été 2025. Malgré une fatigue extrême, elle passait des heures à nourrir ses animaux, les appelant d’une voix qui suffisait à faire accourir tout l’enclos. Pommes, carottes, maïs ou pain devenaient alors les symboles d’un moment de communion bouleversant.

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Le transfert partiel des animaux, une blessure intime

Peu avant sa disparition, certains animaux ont été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot. Une décision qui aurait profondément affecté l’actrice. L’idée de se séparer de ses protégés ne l’avait jamais effleurée, selon ses amis de longue date, Paul et Nanou, qui évoquent une femme physiquement épuisée mais intellectuellement lucide, blessée par ce qu’elle percevait comme un manque de respect.

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