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Disparition de Brigitte Bardot : les Insoumis partagés entre silence radio et critiques acerbes

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La disparition de Brigitte Bardot n’a pas seulement ému le monde de la culture : elle a aussi ravivé de profondes fractures politiques.

Tandis qu’une grande partie de la classe politique a salué une icône du cinéma français, certaines voix à gauche ont choisi de rappeler, avec virulence, les prises de position controversées de l’actrice, déclenchant une vive polémique.

Au lendemain de la mort de Brigitte Bardot, les messages d’hommage se sont multipliés sur les réseaux sociaux. À droite comme au centre, de nombreux responsables politiques ont salué une actrice de talent, figure majeure du cinéma français ayant contribué au rayonnement culturel du pays à l’international. Cette reconnaissance transpartisane s’est toutefois heurtée à une réaction bien différente du côté de la La France insoumise, où plusieurs élus ont refusé toute célébration, préférant mettre en avant les positions idéologiques jugées inacceptables de la défunte.

La gauche radicale face à l’héritage polémique de l’actrice

Si une partie des figures insoumises sont restées silencieuses, d’autres ont exprimé ouvertement leur refus de dissocier l’œuvre de l’artiste de ses convictions personnelles. Sur le réseau social X, le député Aly Diouara a estimé que l’admiration culturelle ne pouvait servir de paravent moral, un message relayé par son collègue Antoine Léaument.

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Dans la même veine, la députée Emma Fourreau a dénoncé une personnalité qu’elle décrit comme proche de l’extrême droite, rappelant des condamnations judiciaires et estimant que la cause animale ne saurait être séparée des autres combats émancipateurs. Ces prises de position ont immédiatement suscité de nombreuses réactions, tant de soutien que d’indignation.

Des condamnations judiciaires régulièrement rappelées

Au cœur de ces critiques figure la condamnation de Brigitte Bardot en 2021 à une amende de 20 000 euros pour injures raciales, à la suite de propos visant les habitants de La Réunion. Cet épisode judiciaire est régulièrement cité par ses détracteurs comme la preuve d’un engagement idéologique problématique. Pour les élus insoumis les plus critiques, ces faits ne relèvent pas de simples dérapages, mais s’inscrivent dans une cohérence politique assumée au fil des années, que certains estiment incompatible avec toute forme d’hommage public.

Un silence assumé et des mots très durs

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Interrogée sur son absence de réaction après la disparition de l’actrice, la députée Sarah Legrain a justifié son silence par des accusations directes, évoquant notamment des positions racistes, homophobes et transphobes. Dans un message détaillé, elle a rappelé plusieurs condamnations et soutiens politiques controversés, affirmant qu’il était impossible, selon elle, de saluer même le talent artistique sans occulter ces éléments. Cette fermeté a renforcé la fracture au sein même de la gauche, certains y voyant une posture morale nécessaire, d’autres une incapacité à reconnaître la complexité d’un héritage culturel.

Rima Hassan et la dénonciation d’une figure jugée « islamophobe »

L’eurodéputée Rima Hassan a, elle aussi, longuement pris la parole sur les réseaux sociaux. Dans une série de messages, elle a dénoncé une star qu’elle qualifie d’islamophobe, rappelant ses condamnations pour incitation à la haine raciale et ses liens personnels et idéologiques avec l’extrême droite française. Pour Rima Hassan, rendre hommage à Brigitte Bardot sans rappeler ces éléments reviendrait à banaliser des discours qu’elle juge contraires aux valeurs défendues par la gauche.

Aymeric Caron, un hommage qui divise jusque dans son camp

À contre-courant de ces critiques, le député apparenté LFI Aymeric Caron a choisi de saluer l’engagement pionnier de Brigitte Bardot pour la défense animale, tout en précisant mettre de côté ses déclarations polémiques. Une nuance qui ne l’a pas protégé d’une pluie de reproches venus d’internautes et de militants de gauche radicale. Ces derniers l’accusent d’aveuglement et de complaisance, estimant qu’aucun combat, même celui pour les animaux, ne saurait justifier l’oubli des luttes contre le racisme et l’extrême droite.

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