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Disparition d’Agathe Hilairet : le maire de Vivonne choqué par la méthode employée par les gendarmes pour avancer dans l’enquête

La disparition d’Agathe Hilairet a glacé le sang de tout un pays. Partie pour un simple jogging dans la campagne de la Vienne, cette jeune femme sportive et sans histoire s’est volatilisée sans laisser la moindre trace. Depuis, les recherches s’intensifient, les espoirs fluctuent, mais le mystère demeure entier.

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Le mercredi 10 avril, Agathe Hilairet quitte le domicile familial à Vivonne, dans la Vienne, pour sa routine sportive quotidienne. Elle connaît les chemins boisés alentour, sillonnés depuis des années. Pourtant, ce jour-là, quelque chose déraille. Son téléphone cesse de borner en milieu d’après-midi, dans une zone isolée entre « Les Grands Ormeaux » et « Le Champ Salaud », à Voulon, une commune voisine. Dès la première alerte, les autorités déclenchent un dispositif de recherche hors normes.

Une mobilisation massive et sans précédent

Plus d’une centaine de gendarmes sont mobilisés. Drones, hélicoptères à caméras thermiques, chiens pisteurs, plongeurs : tous les moyens sont mis en œuvre pour retrouver la trace d’Agathe. Pendant plusieurs jours, la zone est quadrillée de manière méthodique. Mais aucun indice, aucune piste, aucun élément ne vient orienter les enquêteurs. Le mystère s’épaissit et les heures deviennent des jours, puis des semaines.

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L’enquête bascule vers le judiciaire

Le 14 avril, le parquet de Poitiers décide d’ouvrir une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration ». Ce changement de cap permet de renforcer les moyens d’enquête, mais acte aussi une réalité glaçante : la piste criminelle est désormais privilégiée. Le 17 avril, les fouilles sur le terrain sont interrompues pour laisser place à une enquête d’investigation plus ciblée, pilotée par la gendarmerie.

Une nouvelle stratégie de terrain

Faute d’indices matériels, les enquêteurs changent leur fusil d’épaule et optent pour une approche humaine : interroger la population. Depuis plusieurs jours, des questionnaires sont distribués aux randonneurs, cyclistes et promeneurs réguliers de la zone. L’objectif ? Recueillir les moindres souvenirs, repérer d’éventuels comportements suspects, croiser les horaires et les trajets. Des questions très précises sont posées : « Que faisiez-vous ici ce jeudi-là ? », « À quelle heure êtes-vous passé ? ». Chaque détail pourrait faire basculer l’enquête.

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L’incompréhension du maire et la douleur d’un village

Mais cette nouvelle méthode laisse un goût amer chez les habitants. Le maire de Vivonne, visiblement éprouvé, a confié son désarroi à RTL : « Ils ont tout fait. Hélicoptères, chiens, drones… Et maintenant, il n’y a plus rien de tout ça. » Pour les habitants, la disparition d’Agathe Hilairet est une blessure collective, une angoisse persistante qui gangrène le quotidien. L’absence d’avancées concrètes nourrit la frustration, l’inquiétude et le sentiment d’impuissance.

Plus les jours passent, plus l’angoisse se fait oppressante. Agathe Hilairet n’a toujours pas été retrouvée, et aucun suspect n’a été identifié. À Vivonne, on continue de scruter les bois, de tendre l’oreille, de surveiller les environs. Dans un silence pesant, les proches, les voisins, et même les inconnus s’accrochent à un espoir ténu : qu’une information, un témoignage, un élément oublié finisse par émerger.

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