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Disparition d’Agathe Hilairet dans la Vienne : ce lien sordide avec l’affaire Jonathann Daval dévoilé, “Certains prédateurs…”

Depuis la disparition d’Agathe Hilairet, le 10 avril 2025, l’inquiétude ne cesse de croître. Partie pour un simple jogging matinal, la jeune femme de 28 ans n’a plus donné signe de vie.

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Son absence ravive les peurs et réveille de sombres souvenirs dans une France marquée par d’anciens drames similaires. Agathe Hilairet s’est volatilisée sans laisser de trace après avoir quitté le domicile de ses parents à Vivonne, dans la Vienne. Partie faire son footing comme elle en avait l’habitude, elle n’est jamais revenue ce jour-là, déclenchant immédiatement l’inquiétude de ses proches et des autorités. Depuis, les jours passent, les espoirs s’amenuisent, et l’angoisse ne fait que grandir dans cette petite commune où chacun redoute le pire.

L’ouverture d’une information judiciaire pour enlèvement

Une semaine après cette disparition jugée « inquiétante », le procureur de la République de Poitiers a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour « enlèvement et séquestration contre X ». Si les recherches actives ont été suspendues dans les environs de Vivonne, l’enquête se poursuit en profondeur, explorant toutes les pistes, même les plus dérangeantes, pour tenter de comprendre ce qui a pu arriver à la jeune joggeuse.

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Un parallèle troublant avec l’affaire Jonathann Daval

Le nom de Jonathann Daval a resurgi dans le traitement médiatique de cette affaire. Le lien, bien que purement contextuel, tient au fait que les deux femmes, Agathe et Alexia, ont disparu dans des conditions similaires : lors d’un jogging. En 2017, Jonathann Daval avait tenté de faire croire que sa femme Alexia Fouillot avait été tuée par un prédateur alors qu’elle courait. Une mise en scène macabre, qui avait dupé les enquêteurs dans les premiers temps, et qui résonne étrangement avec la disparition d’Agathe.

Le jogging, un moment vulnérable pour les femmes

L’affaire Agathe Hilairet ne fait pas qu’évoquer le drame Daval. Elle rappelle aussi d’autres dossiers glaçants où des femmes ont été agressées ou tuées en faisant leur footing. Entre 2005 et 2017, pas moins de 11 femmes ont connu un sort funeste dans des circonstances similaires. Les noms de Nelly Crémel, Martine Jung, ou encore Caroline Marcel sont autant de rappels tragiques que courir peut, pour certaines, devenir un acte dangereux.

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Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

Selon les dernières données de l’Observatoire du running, 15 % des joggeuses en France déclarent se sentir en insécurité lorsqu’elles courent seules, une proportion qui alarme les associations féministes et les spécialistes de la sécurité publique. Géraldine, une femme agressée durant un footing, a témoigné dans les colonnes de Marie France, affirmant ne plus jamais sortir courir sans alerter un proche de son parcours.

Des prédateurs à l’affût : un profil ciblé

Ronald Guintrange (BFM) et Laurent Valdiguié (Le Parisien) s’accordent à dire que les joggeuses représentent un « profil intéressant pour certains prédateurs », en raison de leur isolement temporaire, souvent dans des lieux peu fréquentés. Ce facteur inquiétant explique pourquoi les forces de l’ordre refusent d’écarter la moindre hypothèse, en poursuivant méticuleusement leurs investigations.

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Alors que la mobilisation citoyenne s’organise dans la Vienne pour soutenir la famille d’Agathe, les appels à la vigilance se multiplient dans les cercles sportifs féminins. Des collectifs réclament plus de prévention, des aménagements sécurisés pour les parcours de running, et surtout une meilleure prise en compte de la vulnérabilité des femmes dans l’espace public.

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