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« D’extrême droite »: Sarah Knafo dénonce une « radicalisation » de Delphine Ernotte

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Sur RMC, l’eurodéputée Reconquête! Sarah Knafo a vivement critiqué la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, après que celle-ci a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». Pour Knafo, ces propos illustrent une « radicalisation » et renforcent son appel à privatiser totalement l’audiovisuel public.

Invitée ce vendredi dans l’émission Les Grandes Gueules, Sarah Knafo a accusé Delphine Ernotte d’adopter une posture militante depuis son troisième mandat à la tête de France Télévisions. Elle dénonce une insulte faite « aux millions de Français qui regardent CNews » et reproche à la dirigeante de se concentrer sur des querelles idéologiques plutôt que sur l’indépendance de ses journalistes.

L’onde de choc de l’affaire « Cohen-Legrand »

Cette polémique survient dans un contexte déjà tendu : une vidéo montrant deux journalistes de France Télévisions discutant avec des responsables socialistes a suscité des accusations de collusion. Delphine Ernotte et Sibyle Veil (Radio France) ont, en retour, accusé la « galaxie Bolloré » (CNews, Europe 1, JDD) de mener une campagne de dénigrement contre le service public. Les médias du groupe Bolloré ont répliqué en dénonçant des « attaques excessives » et en questionnant l’impartialité de l’audiovisuel public.

Un plaidoyer pour la privatisation

Pour Sarah Knafo, la réponse passe par une privatisation intégrale du service public : « Il faut privatiser tout le service public. Les gens achèteront parce que ça les intéressera. Et l’État va gagner de l’argent par la vente. » Selon elle, le secteur privé garantirait mieux la pluralité des opinions. Elle ironise : « Quand on manque de tout en termes de santé, est-ce que c’est le rôle de l’État de payer pour Fort Boyard ? »

Un débat sur l’avenir de l’audiovisuel public

Depuis la suppression de la redevance audiovisuelle en 2022, France Télévisions, Radio France et l’INA sont financés par une fraction de la TVA, un mécanisme provisoire qui doit être révisé. Parallèlement, la ministre de la Culture, Rachida Dati, défend une réforme visant à regrouper ces entités sous une holding commune, France Médias. Delphine Ernotte a rejeté l’idée d’une privatisation, affirmant que « l’urgence est de garantir notre indépendance ».

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Un sujet sensible dans un climat politique tendu

La sortie de Sarah Knafo relance un débat récurrent sur le rôle de l’État dans les médias. Entre inquiétudes sur l’indépendance éditoriale, critiques sur l’utilisation de l’argent public et rivalités entre groupes audiovisuels, la question du financement et de la gouvernance de l’audiovisuel public reste une fracture politique majeure à l’approche des discussions budgétaires.

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