« Deux, c’est la deux » : Bruno Retailleau mouillé dans une célèbre affaire de tricherie télé ?
Marine Tondelier ne cache pas son indignation suite à la nomination de Bruno Retailleau au poste de ministre de l’Intérieur, 51 jours après la démission de Gabriel Attal.
L’annonce faite par Michel Barnier, le nouveau Premier ministre français, a suscité de vives réactions, notamment lors de l’émission des 4V de Télématin ce mardi 24 septembre.
Marine Tondelier a exprimé un avis tranché sur la nomination de Bruno Retailleau, qu’elle a commentée avec une franchise caractéristique.
Sa réaction fait suite à la révélation d’un passé controversé de Retailleau, notamment son apparition dans l’émission de télé-réalité Intervilles, qui continue de le hanter.
« Je vous avoue que je ne m’en remets pas même plusieurs jours après, » a déclaré Tondelier, ajoutant avec ironie : « J’ai compris maintenant que quand on trichait à ‘Intervilles’, on devenait ministre de l’Intérieur. »
Un passé télévisuel qui refait surface
Le 2 juillet 1997 marque une apparition notable de Bruno Retailleau dans Intervilles, représentant le Puy du Fou, une participation qui a suscité des controverses.
Olivier Chiabodo, co-animateur de l’émission, a été accusé de favoritisme envers l’équipe de Retailleau, notamment à travers des gestes supposés indiquer les réponses correctes.
Cette accusation a été médiatisée par des articles de presse et des revues d’images, soulignant les moments où Retailleau semblait recevoir des indices sur les bonnes réponses.
Le scandale Intervilles revisité
L’histoire prend un tournant lors de l’émission « Arrêt sur images » du 21 septembre 1997, où on discute ouvertement des allégations de tricherie, avec des preuves telles que des lectures labiales de Retailleau indiquant la connaissance préalable des réponses.
Cette période continue d’alimenter les débats, notamment lors de l’apparition de Retailleau dans des médias ultérieurs où il a été confronté à ces allégations, souvent avec légèreté ou dérision, minimisant les implications de ces actes passés.
L’ombre de ce passé télévisuel pèse désormais sur la carrière politique de Retailleau, surtout à un moment où il assume un rôle crucial au sein du gouvernement.
Les accusations de Charline Vanhoenacker lors de l’interview sur France Inter en 2017 réitèrent l’importance de ces allégations.
De plus, Olivier Chiabodo, ayant porté plainte contre TF1, a divulgué que ses actions étaient sous les directives de Gérard Louvin, le producteur, ce qui ajoute une couche supplémentaire de complexité à l’affaire.
