15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
Publicité:

Délinquance immigrée : Apolline de Malherbe fait l’autruche, face à Robert Ménard

Publicité:

Un échange tendu a opposé ce jeudi 30 octobre sur BFM TV le maire de Béziers, Robert Ménard, à la journaliste Apolline de Malherbe.

Invité du « Face à face », l’élu est revenu sur la question de la délinquance et du communautarisme, provoquant un vif désaccord avec son interlocutrice. Face à Apolline de Malherbe, Robert Ménard a évoqué la surreprésentation de certains profils dans les établissements pénitentiaires français, prenant pour exemple la région du sud de la France. La journaliste lui a alors demandé de préciser ses propos, rappelant que les statistiques ethniques sont interdites en France. « Les statistiques ethniques n’existent pas, vous ne pouvez donc pas avancer de chiffres précis », a-t-elle souligné, cherchant à ramener la discussion sur le terrain factuel.
L’échange a rapidement pris un ton plus vif lorsque le maire a reproché aux médias de ne pas vouloir voir, selon lui, une réalité observable sur le terrain. Un dialogue de sourds s’est alors installé entre le politique et la journaliste, chacun campant sur sa position : l’un invoquant le constat local, l’autre la rigueur méthodologique et la prudence dans l’interprétation des faits.

Le maire de Béziers persiste dans son constat

Poursuivant son raisonnement, Robert Ménard a affirmé qu’une part importante des détenus rencontrés dans certaines prisons du sud de la France serait issue de l’immigration, tout en reconnaissant l’absence de données officielles sur ce point. L’élu a dénoncé ce qu’il considère comme un tabou, estimant que le manque d’informations précises empêche selon lui un débat lucide sur les difficultés d’intégration.
Apolline de Malherbe, elle, a répliqué en insistant sur la nécessité de s’appuyer sur des études vérifiées : « Ce qui compte, ce sont les faits, pas les impressions. » Une divergence de méthode et de langage qui a nourri la tension tout au long de l’entretien.

Publicité:

Une discussion élargie à la mixité sociale

Le débat s’est ensuite élargi à la question du vivre-ensemble et de la mixité sociale. Le maire a évoqué les difficultés rencontrées, selon lui, dans certaines écoles de sa ville : « Dans certains établissements, la concentration de familles issues de l’immigration pose des problèmes d’équilibre et de cohésion. »
La journaliste lui a alors demandé s’il parvenait à favoriser la diversité sociale, qu’elle a qualifiée de “richesse française”. Robert Ménard a répondu en regrettant que le modèle de mixité ne fonctionne plus, selon son expérience locale, évoquant des tensions de voisinage ou des différences culturelles.

Des échanges révélateurs d’un débat de société sensible

L’entretien, marqué par des interruptions fréquentes et des divergences de ton, illustre une fracture récurrente du débat public français : comment parler d’intégration, de sécurité ou de mixité sans verser dans la stigmatisation ?

Publicité:

Publicité:

Merci pour le partage!