La disparition de Michel Blanc, survenue dans la nuit du 3 au 4 octobre, a laissé un vide immense dans le monde du spectacle français et parmi ses proches, en particulier les membres de la troupe du Splendid, avec qui il avait partagé tant de scènes mémorables.

Les hommages émus de ses compagnons de toujours témoignent de l’impact profond de son talent et de sa personnalité sur ceux qui l’ont connu et aimé.

Hommages poignants de ses compagnons

Gérard Jugnot a été l’un des premiers à exprimer publiquement sa douleur, utilisant Instagram pour partager son choc et sa tristesse avec un message poignant : « Putain Michel… Qu’est-ce que tu nous a fait… « . Ce cri du cœur illustre la surprise et la peine ressentie par ses amis et collaborateurs de longue date. Son témoignage à RTL va plus loin, comparant Michel Blanc à Woody Allen pour son sens unique du dialogue et rappelant leur rencontre durant leur adolescence.

Les réactions de la troupe du Splendid

Josiane Balasko, autre membre emblématique du Splendid, a également partagé son chagrin sur les réseaux sociaux, décrivant Michel comme son « pote, mon frère, mon partenaire ». Sa réaction souligne le lien fort et personnel qui unissait les membres de la troupe, bien au-delà des planches et des caméras. Bruno Moynot, quant à lui, exprime son incrédulité et son effondrement face à la nouvelle, témoignant de l’impact brutal de la perte de Michel sur ses proches et collègues.

Une carrière illustre née d’une amitié de lycée

Michel Blanc avait débuté sa carrière artistique en se joignant à ses amis du lycée de Neuilly – parmi lesquels Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, et Christian Clavier – pour former la troupe du Splendid. Cette collaboration initiale au café-théâtre a jeté les bases de ce qui deviendrait une des collaborations les plus célèbres et appréciées du cinéma français. Michel était le premier à élargir son horizon artistique, réalisant et jouant dans des films qui ont marqué le cinéma français, comme Marche à l’ombre, tout en conservant le lien indéfectible avec ses compagnons de la troupe.

Patrice Leconte et le souvenir d’un « type extrêmement singulier »

Patrice Leconte, le réalisateur de Les Bronzés, a salué Michel Blanc comme un « type extrêmement singulier », soulignant son talent et sa singularité qui ont marqué le cinéma français. Ces hommages, venant de figures aussi importantes, réaffirment l’importance de Michel Blanc non seulement en tant qu’acteur et réalisateur mais aussi comme une personnalité inoubliable et irremplaçable dans le paysage culturel français.