Jean-Marie Le Pen, figure controversée de la politique française, s’est éteint le 7 janvier 2025 à l’âge de 96 ans.

Retiré de la scène publique depuis plusieurs années, il avait reçu les derniers sacrements le 14 novembre précédent, marquant une fin de vie empreinte de spiritualité selon les récits de ses proches.

Derniers jours entre spiritualité et conflits familiaux

Jean-Marie Le Pen a passé ses derniers jours à l’hôpital de Saint-Cloud, où il a été visité par l’abbé Philippe Laguérie, une figure marquante de son parcours personnel et spirituel.

Cet homme d’église, qui l’avait marié en 2021, lui a administré l’extrême-onction, un moment décrit comme empli de joie malgré la faiblesse de l’ancien homme politique.

Tensions familiales à l’hôpital

L’intervention de l’abbé Laguérie n’a toutefois pas été sans heurts. Yann Le Pen, une des filles de Jean-Marie, s’est opposée à la présence de ce dernier, marquant une rupture claire avec les choix de son père.

Une altercation a éclaté à l’hôpital, révélant des dissensions profondes au sein de la famille concernant les choix religieux et les relations de Jean-Marie Le Pen.

Un curé au cœur des controverses

Philippe Laguérie, bien plus qu’un simple curé pour la famille Le Pen, est une personnalité qui a souvent divisé. Associé à des figures et des événements polémiques, comme le baptême de la fille de Dieudonné ou les obsèques de Paul Touvier, il a maintenu un lien étroit avec Jean-Marie Le Pen, malgré les controverses. Ces aspects de sa vie et de ses relations ont influencé les réactions de ses proches, y compris lors de ses derniers moments.

Un héritage complexe

La mort de Jean-Marie Le Pen laisse derrière lui un héritage complexe, marqué par des engagements politiques et personnels qui continuent de susciter le débat et des sentiments partagés.

La gestion de son passage et de ses relations dans ses derniers jours reflète les contradictions et les défis de son parcours tout au long de sa vie.