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Crise de foie : ces 3 boissons conseillés par un gastroentérologue soulagent en quelques heures

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Au lendemain des repas de fête, nombreux sont ceux qui se réveillent avec une sensation de lourdeur tenace et un malaise diffus. Souvent qualifiée de « crise de foie », cette gêne digestive n’est pourtant pas toujours ce que l’on croit.

Derrière l’inconfort matinal se cache surtout une digestion perturbée par les excès alimentaires et alcoolisés. Réveillon bien arrosé, plats riches, coucher tardif : le combo typique des fêtes met l’organisme à rude épreuve. Le foie est sollicité, mais ce sont surtout l’estomac et la digestion qui peinent à suivre. Ballonnements, nausées et sensation de pesanteur apparaissent au réveil, donnant l’impression que « le foie cogne ». En réalité, la mécanique digestive est simplement ralentie après un repas plus copieux qu’à l’ordinaire.

Les spécialistes sont formels : la fameuse crise de foie est souvent mal nommée. Frédéric Cordet rappelle qu’il s’agit avant tout de symptômes liés à un estomac trop rempli. Les aliments gras, les plats en sauce et l’alcool freinent la vidange gastrique, provoquant cette sensation de lourdeur parfois accompagnée de brûlures. Le foie n’est donc pas toujours le principal responsable, contrairement aux idées reçues.

Trois boissons conseillées pour le matin d’après

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Au réveil, certains réflexes simples peuvent soulager l’organisme. Le gastro-entérologue Joseph Salhab recommande notamment trois boissons faciles à intégrer :
le thé vert, riche en antioxydants, aide à lutter contre le stress oxydatif ; un smoothie associant légumes verts et fruits rouges, pour un soutien digestif en douceur ; et le matcha, plus concentré en catéchines que le thé vert classique. Ces boissons ne font pas de miracles, mais elles accompagnent efficacement la remise en route digestive.

La prévention commence avant même de passer à table. Bien s’hydrater, éviter d’arriver affamé et préserver un minimum de sommeil constituent une base essentielle. Pendant le repas, manger lentement, limiter les excès successifs et éviter les mélanges d’alcools aide à réduire les désagréments du lendemain. Les boissons gazeuses et le café corsé peuvent également accentuer l’acidité gastrique.

Les symptômes les plus fréquents à reconnaître

Après un repas trop copieux, les signes sont assez caractéristiques. Gérald Kierzek évoque notamment brûlures d’estomac, nausées et ballonnements. Ces troubles restent le plus souvent transitoires et s’atténuent avec du repos et une hydratation suffisante. Inutile de culpabiliser, l’objectif étant surtout d’écouter son corps.

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Lorsque l’inconfort est bien présent, il faut miser sur la simplicité. Eau et infusions (menthe, gingembre, camomille) facilitent la digestion, tandis que l’alcool, le café et les sodas sont à proscrire. Une marche douce est souvent plus bénéfique que de s’allonger immédiatement. Côté alimentation, privilégier le léger : riz, banane, compote, légumes vapeur ou bouillons.

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