À 28 ans, Louis Sarkozy vit une fin d’année 2025 particulièrement mouvementée : nouvelle voix sur RMC, candidat déclaré aux municipales de 2026 et futur papa.

Entre ses engagements médiatiques et politiques, le fils de Nicolas Sarkozy et Cécilia Attias a ouvert les portes de son intimité à Paris Match, dévoilant une passion méconnue : ses tatouages et les anecdotes familiales qu’ils suscitent. Louis Sarkozy raconte avoir réalisé son tout premier tatouage en Corse, à seulement 16 ans, sans prévenir ses parents. Chez un tatoueur indépendant, dans une petite maison où vivait un chat, il a choisi une figure symbolique : le baron Samedi, divinité vaudoue liée à la mort et à la résurrection.

Ce dessin, orné d’une tête de mort et d’un haut-de-forme, trône désormais sur son avant-bras droit. L’essayiste explique avoir préféré demander pardon plutôt qu’autorisation. Une audace qui n’a pas plu à ses parents : sa mère, Cécilia Attias, a « fondu en larmes » en découvrant le tatouage lors d’un mariage, tandis que Nicolas Sarkozy s’est contenté d’un sec et cinglant : « Crétin ! »

Un humour assumé sur son image et son camp politique

Aujourd’hui fier de ses six tatouages, Louis Sarkozy explique qu’ils reflètent ses passions : l’Histoire, la numismatique et sa famille. S’il projette d’en faire d’autres, il reste discret sur les prochains motifs mais précise avec humour que tout restera du côté droit de son corps : « Normal, je suis un homme de droite. » Une manière d’afficher son engagement idéologique tout en cultivant l’autodérision.

Entre ambitions politiques et vie personnelle

Cette confession intervient dans un contexte chargé : Louis Sarkozy s’impose progressivement sur la scène publique, à la fois en tant qu’essayiste, chroniqueur sur RMC et candidat aux municipales 2026. Parallèlement, il s’apprête à devenir père pour la première fois avec son épouse Natali Husic. Ce mélange de responsabilités personnelles et d’ambitions politiques façonne l’image d’un jeune homme à la fois sérieux dans ses projets et attaché à une certaine spontanéité.

Une image publique entre héritage et modernité

Fils d’un ancien président de la République, Louis Sarkozy jongle avec un héritage politique lourd tout en cherchant à tracer sa propre voie. Ses tatouages, loin d’être de simples ornements, deviennent un symbole : celui d’une personnalité à la croisée des mondes, entre tradition familiale, humour décalé et volonté de s’affirmer sur la scène publique. Sa remarque ironique sur le « placement à droite » en dit long sur sa capacité à manier l’autodérision tout en assumant pleinement son identité politique.