Découverte glaçante dans le métro new-yorkais : un nourrisson, encore relié à son cordon ombilical, a été retrouvé abandonné lundi matin au bas d’un escalier d’une station. Alertées par un appel anonyme, les autorités ont ouvert une enquête pour tenter d’identifier la personne à l’origine de cet abandon.

Vers 9h30, un appel téléphonique anonyme a prévenu la police de la présence d’un bébé dans une station de métro de New York. À leur arrivée, les agents ont découvert un nouveau-né enveloppé dans une couverture, posé à même le sol en bas des marches.
Selon une source municipale citée par The New York Times, le cordon ombilical du nourrisson n’avait pas encore été coupé, signe que l’enfant venait tout juste de naître. La rapidité de l’intervention a sans doute permis de lui sauver la vie.

Une enquête centrée sur la vidéosurveillance

Les enquêteurs ont immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l’abandon. À ce stade, aucune arrestation n’avait été effectuée mardi, et l’identité de la personne à l’origine du signalement reste inconnue.
Les autorités cherchent à savoir si l’auteur de l’appel anonyme est un témoin ou bien la personne ayant déposé le bébé.
Les caméras de surveillance de la station devraient jouer un rôle déterminant : les enquêteurs espèrent y trouver des indices permettant d’identifier la mère ou toute personne ayant participé à l’abandon.

Un nourrisson désormais hors de danger

Rapidement pris en charge par les secours, le bébé a été transporté vers un hôpital new-yorkais, où il a reçu les premiers soins. Les médecins ont confirmé que son état de santé était stable et qu’il se montrait « réactif et conscient ».
L’enfant, une petite fille selon plusieurs sources locales, a été confié aux services sociaux pour assurer son suivi médical et psychologique.

Une situation encadrée par la loi

La législation de l’État de New York interdit l’abandon d’enfants, mais prévoit une exception dite du “Safe Haven Law”. Cette disposition permet à un parent de confier un nouveau-né âgé de moins de 30 jours dans un lieu sûr comme un hôpital, une caserne de pompiers ou un commissariat, sans risque de poursuites judiciaires et sans obligation de révéler son identité.