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Comment se débarrasser d’une tique ? 3 astuces à connaître.

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Une promenade pieds nus dans l’herbe peut sembler inoffensive, mais elle cache parfois un danger invisible : la tique.

Présente aussi bien en forêt que dans les jardins urbains, cette minuscule intruse peut devenir vectrice de maladies sérieuses. Voici comment réagir en cas de morsure et quelles sont les bonnes pratiques à adopter.

On les croit cantonnées aux forêts profondes, mais les tiques colonisent désormais les pelouses, les parcs publics et même les jardins familiaux. L’Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes (ARS) alerte : certaines tiques peuvent être porteuses d’agents infectieux, dont celui de la maladie de Lyme. Cette affection peut évoluer vers des symptômes graves si elle n’est pas traitée à temps : éruptions cutanées, douleurs articulaires, troubles neurologiques

Dès qu’une tique est repérée, chaque minute compte. Plus elle reste accrochée, plus le risque de transmission augmente.

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Extraire la tique sans aggraver la situation

L’ARS insiste : la tique doit être retirée le plus vite possible, et avec les bons outils. La meilleure méthode reste l’usage d’un tire-tique, facilement disponible en pharmacie. Cet instrument permet d’extraire la tique sans comprimer son corps, ce qui limite le risque d’injection de salive potentiellement infectée.

À proscrire absolument : les doigts, les pinces à épiler, l’alcool, l’huile, l’éther, ou encore les flammes. Non seulement ces méthodes sont inefficaces, mais elles risquent d’aggraver la situation en augmentant la contamination ou en laissant la tête de l’insecte sous la peau.

Après le retrait, place à la vigilance

Une fois la tique extraite, désinfectez soigneusement la zone mordue et surveillez-la pendant plusieurs semaines. L’apparition d’une rougeur, d’une plaque circulaire ou de symptômes grippaux doit vous alerter : consultez alors votre médecin sans tarder.

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Ce geste simple peut permettre de détecter à temps une infection, et d’éviter des complications plus lourdes.

Contribuer à la recherche scientifique

Plutôt que de jeter la tique, vous pouvez participer à un programme de recherche participatif : CiTIQUE, mené par le laboratoire « Tous Chercheurs » de Nancy. Ce projet invite les citoyens à envoyer les tiques récoltées afin de mieux comprendre leur distribution et leur comportement, et de renforcer la prévention.

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Vous pouvez transmettre vos échantillons via :

  • l’application gratuite Signalement TIQUE,

  • le site internet de CiTIQUE,

  • ou par voie postale, selon les consignes disponibles en ligne.

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Chaque tique doit être envoyée séparément, en précisant le jour et la personne mordue, afin de garantir la qualité des données pour les chercheurs.

Mieux vaut prévenir que guérir

Pour éviter d’avoir affaire aux tiques, une bonne prévention est la première ligne de défense. Lors de vos balades dans la nature :

  • Portez des vêtements longs, couvrant bras et jambes,

  • Privilégiez les chaussures fermées,

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  • Restez sur les sentiers balisés, en évitant les herbes hautes ou les sous-bois denses.

Ces gestes simples réduisent considérablement le risque de piqûre et permettent de profiter de la nature en toute sécurité.

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