Christine Bravo cash sur son salaire télé : « 4 000 euros par émission » chez Hanouna
À l’heure où les personnalités publiques évitent soigneusement d’aborder leur situation financière, Christine Bravo choisit la transparence.

À 69 ans, l’animatrice ne cache plus ni ses revenus, ni ses choix patrimoniaux, ni sa nouvelle vie loin des projecteurs. Son témoignage dévoile une trajectoire atypique où lucidité économique, reconversion géographique et liberté de ton composent un portrait singulier.
Christine Bravo n’a jamais fait mystère d’une réalité que beaucoup de figures médiatiques préfèrent taire : sa retraite n’a rien d’extraordinaire. Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer pour une animatrice populaire des années 1990 et 2000, ses revenus de pension restent limités. Si elle peut aujourd’hui vivre sereinement, c’est uniquement grâce à des investissements immobiliers réalisés il y a plusieurs décennies. « J’ai gardé un patrimoine, mais si je n’avais pas investi dans la pierre… je serais à la ramasse », assume-t-elle. La revente de biens acquis trente ans plus tôt lui a permis de dégager de confortables plus-values, véritables piliers de sa stabilité financière actuelle.
Un cachet à la télévision qui reflète un secteur en mutation

Invitée sur W9 dans l’émission Tout beau tout neuf, Christine Bravo a également surpris en révélant publiquement son cachet : 4 000 euros par émission, un montant élevé mais loin des rémunérations mirobolantes d’autrefois. Face à Cyril Hanouna, qui la salue pour sa transformation physique, elle assume une nouvelle vie plus douce, et un rapport au travail très différent de celui de ses débuts. Sa franchise éclaire un changement majeur du paysage audiovisuel : l’époque où la télévision permettait de “gagner un fric monstre” est révolue, explique-t-elle. Le contraste est d’autant plus frappant qu’elle souligne l’écart avec le salaire fixe de 4 000 euros mensuels de sa collègue Shana Loustau, révélant ainsi les inégalités au sein même des chaînes et des statuts.
La Corse : un refuge salutaire après des années parisiennes
En 2017, Christine Bravo a tourné le dos à Paris pour s’installer en Corse. Un choix déterminant qui a profondément modifié son quotidien. La vie insulaire l’a apaisée, transformée, presque rajeunie, comme le confie son ami Laurent Ruquier : « Elle est devenue gentille, et très belle. » Loin du « rouleau compresseur d’agressivité » parisien, l’animatrice profite d’un environnement où la nature, le silence et la simplicité reprennent leurs droits. « Je cultive un jardin, j’ai des fruits, je remets des fringues d’il y a 20 ans », raconte-t-elle avec fierté. Le grand air, l’absence de stress et un mode de vie plus sain ont favorisé une perte de poids visible, mais surtout une métamorphose intérieure revendiquée. Pour elle, ce retour à l’essentiel correspond à une renaissance assumée après des décennies de frénésie médiatique.






