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Choc toxique lié aux règles : le mannequin Lauren Wasser va être amputée de sa seconde jambe

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Elle incarnait l’avenir de la mode, une icône montante promise aux podiums les plus prestigieux. Mais en 2012, la vie de Lauren Wasser bascule brutalement.

Victime du Syndrome du choc toxique à cause d’un tampon hygiénique, le mannequin voit son quotidien irrémédiablement transformé. Aujourd’hui, elle doit faire face à une nouvelle épreuve : la perte imminente de sa seconde jambe. En 2015, l’Américaine Lauren Wasser révélait publiquement le drame qu’elle avait traversé trois ans plus tôt. À seulement 24 ans, la jeune femme, en parfaite santé, contracte le Syndrome du choc toxique (SCT), une infection rare provoquée par une prolifération de staphylocoques dorés. Ce jour-là, elle utilisait un tampon hygiénique contenant des fibres synthétiques, qui a vraisemblablement déclenché la réaction en chaîne menant à une septicémie fulgurante. Les médecins n’ont eu d’autre choix que de l’amputer de la jambe droite et de plusieurs orteils du pied gauche.

Le combat d’une femme contre un tabou persistant

Ce traumatisme aurait pu briser la jeune femme. Pourtant, Lauren Wasser choisit de faire de sa reconstruction une mission publique. Défiant les diktats du silence, elle montre fièrement sa prothèse dorée sur les réseaux sociaux et les podiums, devenant une voix majeure dans la sensibilisation au SCT, encore trop méconnu. Sa mère, elle, engage une procédure judiciaire contre le fabricant Kimberly-Clark, à l’origine des tampons incriminés. La marque se défend en invoquant les mentions présentes dans les notices, mais le mal est fait : la polémique éclate au grand jour.

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Une seconde amputation, inévitable et douloureuse

Malheureusement, les séquelles laissées par l’infection continuent de ronger le corps de Lauren. Dans une interview accordée au Washington Post, elle confie que sa jambe gauche est désormais devenue un ulcère à vif, sans talon ni orteils, douloureux au quotidien. Des formations osseuses anormales compliquent ses déplacements, malgré une opération pour les retirer. La seule option qui s’offre à elle aujourd’hui est l’amputation définitive de cette jambe, mettant fin à des années de souffrances physiques insoutenables.

Une militante pour la santé des femmes

Bien au-delà de son cas personnel, Lauren Wasser est devenue une figure militante engagée pour la santé féminine. Soutenue par la députée démocrate Carolyn Maloney, elle appuie un projet de loi visant à mieux encadrer la composition des produits d’hygiène féminine. L’objectif : contraindre les fabricants à davantage de transparence et imposer des études scientifiques rigoureuses sur les matériaux utilisés dans les tampons et serviettes. Une avancée est attendue d’ici mai, avec l’espoir que les « National Institutes of Health »

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