Les chenilles processionnaires du pin, reconnues pour leur grande adaptabilité au réchauffement climatique, ont étendu leur présence à la quasi-totalité des départements de la France métropolitaine.

Présentes dans nos jardins, parcs et forêts, ces chenilles se déplacent en longues files, posant un risque accru pour les animaux domestiques, notamment les chiens. Découvrons ensemble les mesures préventives et les réactions appropriées en cas de contact avec ces insectes urticants.

Invasion des chenilles processionnaires

Les chenilles processionnaires du pin se manifestent chaque année en formant des files indiennes impressionnantes. Ce spectacle naturel cache pourtant un danger notoire pour nos compagnons à quatre pattes, surtout les chiens qui, poussés par la curiosité, se montrent plus vulnérables aux attaques de ces parasites.

Dangers et symptômes

La chenille processionnaire, bien qu’elle ne pique pas, libère des poils extrêmement urticants. Ces derniers, en contact avec la peau ou le pelage, peuvent provoquer de sévères irritations, et dans des cas plus graves, un choc anaphylactique chez les personnes allergiques. Le premier contact se produit souvent lorsque le chien tente de renifler ou de manger la chenille, exposant ainsi son museau, point d’entrée privilégié pour les agents urticants vers le système respiratoire.

Réactions cutanées et premiers soins

En cas de contact cutané, la réaction immédiate de l’animal peut inclure des gémissements et des démangeaisons sévères. Il est crucial d’empêcher l’animal de se lécher et de retirer rapidement les poils de la chenille en rinçant la zone affectée à l’eau froide. Utiliser un shampooing doux ou du savon peut aider à éliminer les poils restants, tout en portant des gants pour éviter tout contact direct.

En cas de contact buccal, où le chien a pu lécher ou manger la chenille, il est vital de rincer immédiatement sa bouche à l’eau froide. Donner de la glace peut aussi aider à réduire la formation d’œdème. Il est impératif de consulter un vétérinaire d’urgence qui pourra administrer des soins adaptés pour contrer les effets des poils urticants et potentiellement sauver la vie de l’animal.