Charles Aznavour : à quoi ressemblait son superbe chalet suisse, près de son ami Gilbert Bécaud ?
Charles Aznavour, icône de la chanson française, a noué une relation particulière avec la Suisse, où il a élu domicile durant plusieurs années.
Cette aventure helvétique a débuté au début des années 70, marquant un tournant dans sa vie personnelle et professionnelle. Plongeons dans l’histoire de ce choix de vie, entre quiétude et idéal familial, loin du tumulte de sa vie artistique habituelle.
Un Choix Familial pour la Suisse
Charles Aznavour et sa famille ont opté pour la Suisse après avoir envisagé d’autres destinations comme l’Angleterre. Le choix de s’établir à Icogne, près de Crans-sur-Sierre, a été motivé par plusieurs facteurs : un mode de vie apprécié, le comportement des résidents locaux, et la barrière linguistique minimale grâce à la langue française. L’artiste et sa famille ont trouvé dans ce chalet un véritable havre de paix, propice à la création et à la détente.
Une Vie entre Amis et Nature
Installé dans un chalet typiquement montagnard, entouré par la nature et proche de son ami Gilbert Bécaud, Aznavour a vécu des moments précieux avec sa femme Ulla et leurs enfants, Katia et Misha. Cet environnement a offert à la famille des instants de calme et de convivialité, loin des obligations professionnelles du chanteur.
Adaptation et Mobilité
Malgré le bonheur trouvé dans ce cadre idyllique, Aznavour a dû faire face à certaines contraintes pratiques, notamment la distance par rapport à l’aéroport et l’absence d’autoroutes à l’époque. Ces éléments ont finalement poussé le chanteur à quitter le chalet après cinq ans, bien qu’il n’ait jamais vraiment coupé les liens avec la Suisse, s’installant plus tard à proximité de son fils Nicolas à Saint-Sulpice.
Malgré son déménagement, Charles Aznavour a conservé un fort attachement pour la Suisse. L’artiste aimait la tranquillité de sa maison au bord du lac Léman et avait même aménagé un espace de travail dédié dans le sous-sol. Sa relation avec ce pays était si forte qu’il affectionnait l’expression « home Swiss home » lorsqu’il y retournait.