Cette mère fait payer 21,50 € à sa famille pour le repas de Noël, et elle assume totalement
À l’approche du réveillon, la magie de Noël se heurte de plus en plus frontalement à la réalité des prix. Entre inflation persistante et budgets sous tension, recevoir famille et amis devient un exercice financier délicat. Au point que certaines traditions évoluent, parfois au prix de débats animés autour de la table.

Cette année, les Français serrent la ceinture pour les fêtes. Selon une étude menée par Cofidis, le budget moyen consacré à Noël s’élève à 491 euros, un niveau historiquement bas depuis 2017. La hausse des prix de l’alimentation et de l’énergie a contraint de nombreux foyers à revoir leurs ambitions festives, quitte à revoir certaines habitudes profondément ancrées.
Faire payer ses invités, un tabou qui s’effrite
Longtemps impensable, demander une participation financière aux convives commence à s’installer dans certaines familles. Si la pratique choque encore, elle progresse à mesure que le coût des repas de fête explose. Entre volonté de préserver la convivialité et nécessité de maîtriser les dépenses, l’équilibre est parfois difficile à trouver.
Une Britannique assume pleinement ce choix

À 32 ans, Whitney Ainscough ne s’en cache pas. Habituée à faire contribuer ses proches aux repas qu’elle organise, elle a décidé d’appliquer ce principe au réveillon de Noël. Cette mère de famille estime légitime de répartir les frais, surtout dans un contexte économique tendu, quitte à bousculer les codes traditionnels.
Une décision largement médiatisée
La jeune femme, suivie par plus de 200 000 abonnés sur Instagram, a créé le débat en publiant une vidéo devenue virale. Relayée notamment par le média Parents, son initiative a suscité autant de soutiens que de critiques, révélant une fracture générationnelle et culturelle autour des fêtes de fin d’année.
Whitney Ainscough justifie son choix par une réalité concrète. Après avoir quitté son emploi et commencé à percevoir des aides, elle n’avait plus les moyens d’assumer seule le coût des repas. Facturer 11 dollars à ses invités pour les déjeuners familiaux du dimanche lui a permis de continuer à recevoir sans se mettre en difficulté financière, une solution qu’elle juge pragmatique et équitable.
Un tarif doublé pour le réveillon

Pour Noël, la règle est claire : chaque convive devra payer 23 dollars. Un montant assumé et non négociable. La raison ? Un menu plus copieux et plus onéreux, composé notamment de dinde, de porc et de bœuf, des produits dont les prix ont fortement augmenté ces derniers mois.
Avec douze invités attendus, Whitney Ainscough prévoit de récolter 276 dollars. Selon ses estimations, le repas lui coûtera environ 220 dollars, lui permettant même de dégager un léger bénéfice. Une situation qui interroge : s’agit-il encore d’un simple partage des frais ou d’une organisation quasi comptable du repas familial ?






