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Cette émission « aberrante » sur le surendettement des Français indigne, « Faut pas se plaindre derrière »

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Le surendettement, longtemps perçu comme un tabou, s’invite aujourd’hui au cœur du débat public. Dimanche 28 septembre, l’émission Zone interdite sur M6 a choisi de mettre en lumière ce fléau qui touche un nombre croissant de Français.

Entre récits poignants et controverses en ligne, le programme a déclenché un véritable torrent de réactions. Le reportage, intitulé « Fins de mois difficiles : comment éviter le piège du surendettement », s’est penché sur le quotidien de familles en détresse. Divorces, maladies ou décès entraînent bien souvent un recours massif aux crédits à la consommation, dont les taux oscillent entre 6 % et 21 %. Loin de répondre à des besoins exceptionnels, ces emprunts servent parfois à financer l’essence, les courses ou les factures. Mais cette bouée de secours se transforme vite en piège, obligeant certains à contracter de nouveaux prêts pour rembourser les précédents.

Une tendance inquiétante confirmée par les chiffres

Selon la Banque de France, le nombre de dossiers de surendettement a bondi de 10 % en janvier 2025 par rapport à l’année précédente. Près de 43 % de ces situations trouvent leur origine dans les crédits à la consommation, a rappelé Élodie Tinel, coréalisatrice du reportage. Ce constat révèle l’ampleur du phénomène et la difficulté croissante des ménages à équilibrer leur budget face à la hausse du coût de la vie et à l’attrait des facilités de paiement.

Une phrase choc qui résonne

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Au détour d’une séquence, une injonction a particulièrement marqué les esprits : « Arrêtez de dépenser l’argent que vous n’avez pas ». Cette réplique, largement commentée en ligne, illustre la fracture entre empathie et jugement face aux familles surendettées. Certains téléspectateurs dénoncent l’absurdité d’acheter télévisions, consoles ou smartphones à crédit alors que les fins de mois sont difficiles. D’autres rappellent que la précarité pousse aussi à des choix contraints et que le système de paiement fractionné entretient l’illusion d’un confort accessible.

Les internautes partagés entre compassion et colère

Sur X (anciennement Twitter), les réactions oscillent entre indignation et incompréhension. Nombreux sont ceux qui estiment que le surendettement est la conséquence d’une mauvaise gestion financière, voire d’achats compulsifs. Mais d’autres soulignent la vulnérabilité des familles fragilisées par la vie et l’agressivité des offres commerciales. Le débat révèle un paradoxe : les Français, inquiets pour leur pouvoir d’achat, critiquent tout autant la tentation de vivre au-dessus de ses moyens que la responsabilité des banques dans l’endettement.

L’émission a également mis en avant l’accompagnement de certaines familles par des coachs financiers, facturant jusqu’à 150 euros par mois. Une solution jugée contre-productive par de nombreux internautes, qui y voient une dépense supplémentaire inutile. Ce passage a suscité de vives critiques, accentuant l’idée que les plus fragiles se retrouvent parfois doublement piégés : par leurs dettes et par des dispositifs censés les aider mais coûteux.

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