« C’est une insulte ! » : consternée par les propos de Jordan Bardella, Apolline de Malherbe ne mâche pas ses mots
Ce lundi 14 octobre 2024, le plateau de BFMTV était animé par une confrontation directe entre Apolline de Malherbe et Jordan Bardella, président du Rassemblement National.
La discussion a rapidement porté sur le budget proposé par Michel Barbier, qui envisage d’augmenter les impôts des plus riches et de rehausser les taxes sur l’électricité, suscitant une réaction énergique de Bardella.
Interrogé sur ces mesures, Jordan Bardella a vivement critiqué les propositions gouvernementales, en particulier l’Aide Médicale d’État (AME), qui permet aux étrangers d’accéder aux soins médicaux en France.
Le président du RN s’est opposé fermement à cette initiative, déclarant que la générosité de l’État devrait se limiter aux citoyens français. Cette position a provoqué une réaction immédiate de la journaliste.
Une défense inattendue
Apolline de Malherbe, ne cachant pas son indignation, a réagi aux propos de Bardella en évoquant un argument selon lequel « ils ne vont pas traverser la Méditerranée, au risque de leur vie, pour se faire recoller les oreilles », une référence que Bardella avait utilisée.
La journaliste a souligné l’absurdité de la comparaison, dénonçant le manque d’humanité dans ce genre de discours.
Elle a rétorqué que réduire la motivation de ces migrants à des considérations triviales était profondément insultant.
Bardella maintient sa position
Malgré le ton monté de la discussion, Jordan Bardella a maintenu sa position, affirmant que l’AME n’était pas une mesure juste.
Il a cité des statistiques alarmantes, indiquant qu’un retraité sur trois avait renoncé à se soigner l’année précédente en raison du coût élevé des soins.
Cette affirmation visait à illustrer ce qu’il considère comme un déséquilibre dans le système de santé français.
Vers une croissance économique
Bardella a également exprimé son souhait d’augmenter la croissance économique en France pour faire face à la dette nationale.
Selon lui, « on remboursera notre dette et on fera face à l’endettement de la France si nous réussissons à recréer de la richesse. »
Il a plaidé pour simplifier l’économie et réduire les contraintes qui pèsent sur la croissance, tandis qu’Apolline de Malherbe, visiblement exaspérée, tentait de garder son calme face à ces déclarations.
