« C’est un mec que j’ai adoré » : Sylvie Testud cash sur les lourdes accusations contre Gérard Depardieu
Dans un contexte médiatique chargé, Sylvie Testud, célèbre actrice française, a récemment pris la parole concernant les graves accusations pesant sur Gérard Depardieu.
L’acteur est actuellement sous le feu des projecteurs suite à des allégations d’agr*ssions sexuelles et de v*ols rapportées par plusieurs femmes, des faits présumés s’être produits lors du tournage du film Les Volets verts.
Alors que Depardieu doit comparaître devant le tribunal correctionnel en octobre, le débat autour de sa personnalité et de son comportement continue de faire rage.
Une distance vis-à-vis de la tribune de soutien
Sylvie Testud, qui a joué aux côtés de Depardieu dans La Môme et Aime ton père, a choisi de ne pas signer la tribune publiée en décembre dernier par Le Figaro, où de nombreuses personnalités du cinéma exprimaient leur soutien à l’acteur.
Elle a critiqué le ton de la tribune, arguant que le statut de Depardieu en tant qu’acteur reconnu ne devrait pas influencer le jugement de ses actes.
« Je n’avais pas aimé ce qu’il y avait écrit dans celle qui le soutenait. J’avais l’impression que comme il était bon acteur, il n’était pas accusable. Ça ne marche pas », a-t-elle déclaré lors de son apparition dans l’émission Le Figaro La nuit.
Expériences personnelles et empathie
Durant l’interview, Testud a également partagé ses souvenirs de tournage avec Depardieu, notant que, bien que leur relation ait été professionnelle et cordiale, elle reste profondément troublée par les accusations portées contre lui.
« Avec moi, il ne s’est jamais rien passé », a-t-elle précisé, tout en reconnaissant la possibilité que les accusations des autres femmes soient vraies.
Elle exprime une profonde tristesse face à la situation: « Ce qui n’empêche pas que ce que disent les filles est certainement vrai. Mais ça m’a fait beaucoup de peine. Je suis tombée de ma chaise ».
L’importance de la parole libérée
Testud souligne l’importance de permettre aux victimes présumées de s’exprimer librement et de recourir à la justice. Elle affirme que si elle avait été personnellement victime, elle aurait saisi l’opportunité de parler.
« Il me serait arrivé quelque chose, et aujourd’hui on me donnerait la possibilité de le dire, je le ferais. Je pense que ça aide, » a-t-elle ajouté, mettant en lumière la nécessité de soutenir les victimes présumées et de traiter sérieusement leurs allégations.