« C’est un lâche »: la colère de Bannon contre Bardella après l’annulation de son discours
Dans un échange tendu et médiatisé, Steve Bannon, figure emblématique de la droite conservatrice américaine, a vivement critiqué Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, le qualifiant de « petit garçon » et remettant en question sa capacité à diriger la France.
Cette polémique survient après l’annulation par Bardella de son intervention à la Conférence d’action politique conservatrice (CPAC), suite à un geste controversé de Bannon.
Un geste controversé qui fait réagir
La décision de Jordan Bardella de se retirer de la CPAC a été motivée par un salut nazi effectué par Steve Bannon lors de son discours. Le président du Rassemblement national, qui devait intervenir sur les relations entre les États-Unis et la France ainsi que sur la montée des partis patriotes en Europe, a qualifié ce geste de « provocation ». Cette annulation a déclenché une vague de réactions, notamment de la part de Bannon lui-même.
Steve Bannon contre-attaque
Steve Bannon n’a pas mâché ses mots en réponse à la décision de Bardella. Interrogé par Le Point, il a déclaré que Bardella « n’est pas un homme » mais « un petit garçon » qui « n’est pas digne de diriger la France ». Il a ensuite enchaîné sur BFMTV en qualifiant Bardella de « lâche » et en affirmant qu’il « se comporte comme une petite fille ». Bannon a même ajouté que Marine Le Pen avait « choisi la mauvaise personne » et que Bardella était « pire que Macron ».
Un geste récurrent selon Bannon
Bannon a défendu son geste, affirmant qu’il ne s’agissait pas d’un salut nazi mais d’un signe qu’il utilise régulièrement pour saluer la foule. Il a rappelé avoir fait le même geste il y a sept ans lors d’un discours pour le Front national. Des vidéos archivées montrant ce geste ont refait surface sur les réseaux sociaux, alimentant davantage la controverse.
La CPAC, un événement sous tension
La CPAC, un rassemblement annuel de conservateurs, a également accueilli Elon Musk, qui avait lui aussi été critiqué pour un salut nazi effectué en janvier dernier. Ces incidents successifs mettent en lumière les tensions et les divisions au sein des mouvements conservateurs, tant en Europe qu’aux États-Unis.
