À Metz, la communauté a été secouée par un acte choquant : le vol d’une tirelire destinée à financer l’opération médicale d’un enfant, Liam, aux États-Unis.

Ce bébé de 11 mois, né avec une malformation rare, est au cœur d’une mobilisation exceptionnelle qui vient d’être ternie par cet incident inattendu.

Dans la petite ville de Metz, la solidarité s’organise habituellement sans accroc autour des causes charitables. Mais cette fois, la disparition d’une tirelire au profit de Liam, un bébé souffrant d’une malformation de l’oreille, a suscité une vague d’indignation.

Le site de l’association « Liam, petite oreille, grand espoir » témoigne de cette mobilisation en invitant les commerçants locaux à participer à la collecte de fonds, une initiative chaleureusement accueillie par la crèmerie des Halles.

Un vol inimaginable

Le 3 août dernier, la tirelire déposée dans un commerce pour récolter des dons a été volée, laissant la communauté locale et la famille de Liam en état de choc.

Sara et Jérôme Leclerc, les parents du petit, ne peuvent masquer leur désarroi : « Pour nous, c’était impossible que quelqu’un vole la tirelire. C’est s’attaquer à notre enfant. »

Cette tirelire n’était pas qu’une simple boîte ; elle portait une grande photo de Liam avec un appel poignant pour aider à financer son opération.

Réactions de la communauté

Les réactions ne se sont pas fait attendre. Nathan Eiden, un employé de la fromagerie où la tirelire avait été placée, exprime sa consternation : « On nous a déjà volé un pot de confiture, mais une cagnotte, c’est la première fois. »

Ce vol soulève des inquiétudes quant à la sécurité des dons et pourrait dissuader les gens de contribuer à l’avenir, redoutent certains commerçants.

L’impact du vol sur la collecte

Le coût de l’opération de Liam est estimé à 130.000 euros, englobant la chirurgie et les frais annexes comme le voyage et le logement aux États-Unis.

Jusqu’à la fin juillet, plus de 23.000 euros avaient été collectés, grâce à la générosité de la communauté. Toutefois, ce vol pourrait compromettre la continuité des dons, une situation que déplorent Sara et Jérôme Leclerc dans une publication chargée d’émotion sur la page Facebook de l’association.

Vers une résilience renouvelée

Malgré le coup dur, les Leclerc refusent de céder au désespoir. « Nous ne pouvons pas rester avec ces sentiments négatifs, nous devons nous projeter vers l’avenir pour avancer.

Notre priorité est notre fils, » déclare Jérôme Leclerc. Leur message est clair : le combat continue, et l’espoir demeure tant que la solidarité et le soutien de la communauté seront présents.