« C’est dur, c’est très dur »: Nicolas Sarkozy s’exprime sur son incarcération
À 70 ans, il n’imaginait pas vivre derrière les murs d’une cellule. Pourtant, Nicolas Sarkozy, condamné et incarcéré à la prison de la Santé, a pris la parole pour évoquer sa détention et réaffirmer son innocence.

Des mots rares, chargés d’émotion, qui révèlent la dimension intime de l’épreuve qu’il traverse. Lors de l’audience, l’ancien président de la République a martelé qu’il n’avait jamais sollicité le moindre financement de la part de Mouammar Kadhafi. Il a rejeté avec fermeté l’idée d’un aveu ou d’une reconnaissance de culpabilité, assurant qu’il n’admettrait jamais un acte qu’il nie avoir commis. Dans sa voix, la volonté de convaincre autant que la lassitude d’un combat judiciaire sans fin.
Une incarcération vécue comme une épreuve
Nicolas Sarkozy a rappelé qu’il s’était présenté à toutes les convocations judiciaires, sans jamais chercher à fuir ses responsabilités. Lui qui a longtemps incarné l’autorité de l’État confie n’avoir jamais imaginé connaître la prison à cet âge. « C’est dur, c’est très dur », a-t-il reconnu, évoquant l’expérience carcérale comme un choc brutal et profondément marquant.
Une épreuve familiale et personnelle

S’il dit tenir, c’est parce qu’il se sent porté par son attachement au pays et par l’amour des siens. « J’aime mon pays, ma famille est en France », a-t-il insisté, comme pour rappeler que son combat dépasse sa seule personne. L’ancien chef d’État se présente comme un homme éprouvé mais encore debout, déterminé à faire entendre sa vérité.
Un hommage inattendu au personnel pénitentiaire
Enfin, Nicolas Sarkozy a tenu à souligner l’humanité de ceux qui assurent le quotidien de la détention. Il a salué les agents de l’administration pénitentiaire, qu’il décrit comme ayant permis de rendre l’épreuve « supportable ». Un hommage rare dans la bouche d’un ancien détenu, qui témoigne de l’impact humain de cette période d’incarcération.






