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C’est confirmé, la neige arrive en France : un salarié peut-il exercer son droit de retrait en cas de verglas ? Ce que dit la loi

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Chaque hiver, la neige et le verglas bouleversent les trajets du quotidien. Routes glissantes, visibilité réduite, risques d’accident… Pour certains salariés, prendre le volant devient une source d’angoisse.

Mais l’employeur peut-il exiger leur présence coûte que coûte ? La loi encadre-t-elle cette situation ? Le sujet mérite d’être clarifié. Lorsqu’une chute de neige ou une plaque de verglas rend la circulation dangereuse, l’idée de faire valoir un droit de retrait peut paraître logique. Pourtant, le Code du travail ne prévoit pas ce cas de figure.
Cela signifie qu’un salarié ne peut pas invoquer automatiquement ce droit au motif que les routes sont impraticables.
Cependant, l’employeur ne peut pas non plus accuser un salarié de faute s’il n’a pas pu se rendre au travail, car personne n’est responsable des conditions climatiques.

L’importance de prévenir son employeur

Dans une telle situation, la première règle est de prévenir son employeur le plus tôt possible. Informer, expliquer et justifier son absence permet d’éviter les tensions.
Il n’est pas conseillé d’invoquer la “force majeure”, car celle-ci concerne un événement totalement imprévisible — or la neige est généralement annoncée par la météo.
Pour appuyer sa bonne foi, le salarié peut fournir des preuves :
captures d’écran de sites de trafic, alertes météo, conseils officiels de prudence.
Ces éléments montrent que le déplacement présentait un risque réel.

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Une journée potentiellement non rémunérée

L’absence peut entraîner, selon les cas, une retenue sur salaire si l’employeur décide de placer le salarié en absence justifiée non payée ou en chômage technique.
Toutefois, des solutions d’aménagement sont fréquentes, notamment :

  • poser une journée de RTT ou de congé,

  • rattraper les heures ultérieurement,

  • bénéficier d’un accord collectif de circonstance si plusieurs salariés sont concernés.
    La transparence et le dialogue facilitent ces arrangements.

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Retards : la tolérance est souvent de mise

Si le salarié parvient finalement à se rendre au travail mais en retard, il ne risque généralement rien — à condition de prévenir.
Dans ce type de situation, les entreprises adoptent souvent une certaine souplesse, surtout si le salarié n’a pas l’habitude d’arriver en décalé.
Là encore, la communication demeure la clé pour éviter malentendus et reproches.

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