Le 22 septembre 2025 restera une date à part dans le quinquennat d’Emmanuel Macron. En prononçant devant l’ONU la reconnaissance officielle de l’État de Palestine, le président français a ouvert une séquence historique en politique internationale.

Mais ce jour solennel a également été marqué par une scène inattendue dans les rues de New York, où protocole, improvisation et proximité avec le public se sont entremêlés. À la tribune des Nations Unies, Emmanuel Macron a solennellement annoncé que la France reconnaissait l’État de Palestine, malgré les vives protestations israéliennes. Ce geste, mûrement réfléchi et hautement symbolique, inscrit Paris dans une position diplomatique affirmée sur un dossier qui divise la communauté internationale depuis des décennies. Le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’une paix durable et d’un cadre multilatéral, rappelant l’urgence de « redonner de l’espoir aux générations palestiniennes et israéliennes ».

Une séquence insolite dans les rues de New York

Mais une fois son discours prononcé, le président français a dû affronter un contretemps inattendu. Alors qu’il rejoignait l’ambassade de France, il s’est vu barrer la route par un policier new-yorkais en raison du passage du convoi présidentiel de Donald Trump. Pendant plus de trente minutes, Emmanuel Macron est resté bloqué, avant d’être contraint de poursuivre son trajet… à pied.

Loin de se formaliser, le chef de l’État a préféré tourner la situation en dérision. Téléphone en main, il a appelé Donald Trump pour plaisanter : « Devine quoi, j’attends dans la rue car tout est bloqué pour toi ! » La scène, filmée par Rémy Buisine pour Brut, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux.

Une marche improvisée et une foule surprise

Entouré de ses gardes du corps, Emmanuel Macron a ainsi déambulé dans Manhattan, se prêtant même au jeu des selfies avec des passants. Un New-Yorkais est allé jusqu’à embrasser le président français sur la tempe, un geste aussitôt jugé intrusif par la sécurité. Mais loin de s’emporter, Macron a désamorcé la tension en rassurant ses gardes du corps d’un simple : « C’est bon les gars. »

Une image politique inattendue

Cette séquence insolite, survenue quelques heures après une déclaration historique, illustre une double facette du président français : l’homme d’État engagé dans une décision diplomatique majeure, et le dirigeant capable d’assumer des moments de proximité improvisée. Une juxtaposition rare, qui a contribué à donner à cette journée une dimension à la fois solennelle et humaine.