15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
Publicité:

Cédric Jubillar déchu de son autorité parentale, un mois et demi après sa condamnation

Publicité:

Le dossier Jubillar connaît un nouveau tournant judiciaire. Après un procès dense et médiatisé, la justice a tranché sur un point crucial : Cédric Jubillar, reconnu coupable du meurtre de son épouse Delphine, perd désormais l’intégralité de son autorité parentale.

Une décision lourde, qui place au premier plan la protection des deux enfants du couple. Reconnu coupable le 17 octobre par la cour d’assises du Tarn et condamné à 30 ans de réclusion criminelle, Cédric Jubillar faisait encore l’objet d’un débat sur les intérêts civils, notamment concernant l’autorité parentale. Ce lundi 1ᵉʳ décembre, la justice a appliqué l’article 378 du code civil, qui prévoit le retrait total de l’autorité parentale lorsqu’un parent est condamné pour un crime commis sur l’autre. Aucune surprise donc dans ce jugement, que la défense peut encore contester dans les dix jours.

Un retrait total concernant Louis et Elyah

La décision, consultée par BFMTV, retire à Cédric Jubillar tout droit parental sur ses deux enfants : Louis, 11 ans, et Elyah, encore très jeune au moment du drame. Cette mesure vise à protéger les mineurs d’une figure paternelle désormais jugée dangereuse et moralement disqualifiée. Pour les proches de Delphine Jubillar, cette décision apparaît comme une étape nécessaire après quatre années d’attente, de rebondissements et d’incertitudes.

Publicité:

Le témoignage bouleversant de Louis pendant le procès

Parmi les éléments marquants de ce volet civil figure la lettre poignante de Louis, écrite à la main sur une feuille à carreaux, que la cour a pu examiner lors du procès. Dans son écriture d’enfant encore hésitante, le garçon de 11 ans décrit des punitions humiliantes et des maltraitances qu’il attribue à son père : agenouillements prolongés sur des Lego, mains sur la tête, fessées infligées pantalon baissé, insultes répétées.
Pour Louis, ces violences appartiennent à un passé douloureux qu’il raconte avec une lucidité déconcertante : « Cédric m’insultait beaucoup », écrit-il, évoquant des propos tels que “petit ou gros con”.

Un enfant trop jeune pour affronter la cour

Louis avait exprimé le souhait de venir témoigner à l’audience. Les avocats ont estimé qu’une présence physique serait trop éprouvante, compte tenu de son âge et de la charge émotionnelle du procès. La lettre s’est donc substituée à la parole directe, permettant au jeune garçon de livrer sa vérité sans être confronté au regard des jurés ou à celui de son père.

Publicité:

Publicité:

Merci pour le partage!