« Elle n’aurait certainement pas voulu que je le fasse » : ce projet de Thomas Dutronc que sa mère Françoise Hardy n’aurait pas du tout apprécié
Le 11 juin 2024, la voix douce et mélancolique de Françoise Hardy s’est tue pour toujours.
Après deux décennies de lutte contre la maladie, la chanteuse iconique laisse derrière elle un vide immense, tant dans le paysage musical français que dans le cœur de ses proches.
Une disparition qui marque la fin d’une époque
À 80 ans, Françoise Hardy s’est éteinte des suites d’un long combat contre le cancer du larynx. Figure discrète mais centrale de la chanson française, elle aura marqué plusieurs générations par son élégance, son timbre singulier et la profondeur de ses textes. Le 20 juin, dans la salle de la Coupole du cimetière du Père-Lachaise, une foule d’admirateurs, d’amis et de personnalités du monde artistique s’est réunie pour un dernier adieu à celle qui fut bien plus qu’une chanteuse : une muse, une icône, une âme sensible.
Une relation mère-fils empreinte d’émotion
Parmi ceux que la disparition de Françoise Hardy a le plus durement touchés figure son fils, Thomas Dutronc. Né de son union avec Jacques Dutronc, le musicien a toujours entretenu un lien profond avec sa mère. Le deuil de celle qui fut à la fois sa source d’amour et son repère artistique l’a plongé dans une année éprouvante. « 2024 a été dure : perdre sa maman tout en essayant de promouvoir un nouvel album que j’avais mis trois ans à faire, tout cela a été une expérience difficile et compliquée », a-t-il partagé sur Instagram, révélant ainsi l’intensité de sa douleur.
Un hommage en préparation, entre respect et émotion
Malgré la peine, Thomas Dutronc ne veut pas laisser le silence recouvrir l’héritage de sa mère. À 51 ans, il envisage désormais de lui rendre hommage à travers un projet musical. « Je vais rendre hommage à ma mère, d’une manière ou d’une autre », a-t-il confié à Gala. Parmi les pistes envisagées : un concert intimiste avec un orchestre de cordes, un moment sobre mais chargé d’émotion, à l’image de l’artiste qu’était Françoise Hardy.
Un hommage contre la volonté d’une femme pudique
Françoise Hardy, fidèle à sa pudeur légendaire, n’était pas friande des grands hommages publics. Elle aurait probablement décliné l’idée d’un événement en son nom. Thomas en a pleinement conscience : « Même si, la connaissant, elle n’aurait certainement pas voulu, et m’aurait expliqué que ce n’est pas mon rôle », a-t-il reconnu. Pourtant, entre le respect des souhaits maternels et le besoin d’exprimer sa gratitude, l’artiste cherche une voie qui honore sans trahir.
Une mémoire qui vivra au-delà des notes
En attendant que ce projet prenne forme, Thomas Dutronc continue à porter le souvenir de sa mère dans ses mots et ses mélodies. Le public, lui aussi, reste profondément attaché à la figure singulière de Françoise Hardy, dont l’empreinte reste vivace dans le patrimoine musical français. Son départ n’est pas une fin, mais le prolongement d’une œuvre sensible qui continue d’émouvoir et d’inspirer.
