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« Ce n’est pas viable » : Ce squatteur indélogeable a ruiné la retraite de ce couple, « On risque de tomber dans la trêve hivernale… »

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À l’approche de la trêve hivernale, un couple de retraités niçois vit un véritable cauchemar : leur appartement de Cannes, censé compléter leurs revenus, est occupé par un locataire qui ne paie plus son loyer et refuse de partir. Entre dettes accumulées, procédures interminables et sous-location illégale, leur rêve de retraite tranquille s’est brisé.

Il y a une dizaine d’années, Gilles et son épouse avaient acquis un deux-pièces de 47 m² à Cannes-La Bocca pour sécuriser leur avenir. L’appartement, reloué en 2021 via une agence immobilière, devait leur garantir un complément de retraite. Mais le nouveau locataire, un quadragénaire seul, a rapidement cessé de payer ses 770 euros mensuels, surtout après avoir perdu son emploi en 2022. Malgré quelques versements sporadiques, la situation s’est dégradée jusqu’au refus catégorique du locataire de quitter le logement fin janvier 2024.

Une dette qui dépasse les 10 000 euros

Malgré des tentatives de résolution à l’amiable, les loyers impayés atteignent aujourd’hui près de 10 000 euros, sans compter les charges de copropriété et les impôts fonciers que le couple continue d’assumer.

Gilles raconte sa détresse : « Mon épouse et moi avons économisé pour cet appartement. C’était censé constituer un complément de revenu pour notre retraite. C’est une réelle déception. » La lenteur administrative aggrave leur inquiétude, d’autant que l’expulsion ordonnée par le tribunal en mai 2025 n’a toujours pas été exécutée.

La menace de la trêve hivernale

La décision de justice notifiée en juillet 2025 donnait au locataire deux mois pour quitter les lieux. Mais à l’approche du 1er novembre, le couple redoute de tomber dans la trêve hivernale, période durant laquelle les expulsions locatives sont suspendues. Gilles alerte : « Si rien n’est fait d’ici là, on repart pour cinq mois supplémentaires. » Une situation qui met leur équilibre financier en péril et les prive d’un revenu essentiel.

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Une sous-location illégale découverte

Comme si cela ne suffisait pas, des voisins ont signalé que l’appartement était désormais sous-loué à d’autres occupants. Une voisine, excédée par le bruit, aurait même été menacée. Gilles a donc porté plainte pour violation de domicile. Ce rebondissement accroît leur sentiment d’impuissance face à un système judiciaire qu’ils jugent trop lent et peu protecteur des propriétaires.

Un témoignage qui met en lumière une faille du système

Cette affaire met en exergue les difficultés rencontrées par de nombreux bailleurs privés, souvent des particuliers misant sur l’immobilier pour sécuriser leur retraite. Gilles dénonce : « On parle de crise du logement, mais ce genre de situation n’encourage en rien les bailleurs. Deux à trois ans pour récupérer son appartement, et dans quel état ? Ce n’est pas viable. » Pour ce couple, ce qui devait être une source de sérénité s’est transformé en un fardeau psychologique et financier, symbole des dysfonctionnements qui fragilisent les petits propriétaires en France.

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