15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
Publicité:

« Ce n’est pas un sujet tabou », Nikos Aliagas évoque son décès et partage ses dernières volontés avec son entourage

Publicité:

En cette journée dédiée à la réflexion sur le don d’organes, un geste bouleversant de solidarité a été mis en lumière par la voix d’un animateur emblématique. Nikos Aliagas, fidèle à son engagement humain, a choisi de s’exprimer avec sobriété et émotion, rappelant que donner, c’est offrir une seconde chance de vivre.

Le 22 juin 2025, à l’occasion de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes, Nikos Aliagas a pris la parole via le compte Instagram de l’association Grégory Lemarchal. Dans une courte vidéo empreinte de gravité, l’animateur a tenu à briser le silence qui entoure encore trop souvent cette question sensible, tout en rendant hommage aux donneurs anonymes qui, dans la discrétion, permettent de sauver des vies chaque jour.

« À ma famille, mes amis, je vous envoie ce SMS pour vous dire que, si le cas se présente, j’accepte de donner mes organes », a-t-il déclaré, la voix posée mais ferme. Un geste simple, direct, presque intime, mais qui résonne avec force dans l’espace public. Un message pour rappeler que parler du don d’organes avec ses proches est un acte de responsabilité autant que d’amour.

Briser le tabou familial

Dans la suite de son intervention, Nikos Aliagas a encouragé chacun à faire ce même pas vers le dialogue, souvent évité par pudeur ou inconfort : « Faites comme moi, échangez avec les vôtres, avec les membres de votre famille afin de connaître la volonté des uns et des autres. Ce n’est pas un sujet tabou, car entre proches, on se le dit. »

Ce plaidoyer pour la parole partagée vise à lever un malentendu fréquent : malgré la loi qui fait de chaque citoyen un donneur présumé en France, le refus familial au moment du décès peut encore empêcher le prélèvement, en l’absence d’un échange préalable. D’où l’importance capitale de dire ses choix tant qu’il en est encore temps.

Publicité:

Des témoignages poignants en réponse

La réaction du public à cette prise de parole ne s’est pas fait attendre. Les internautes ont salué la démarche de l’animateur avec émotion et gratitude, soulignant à quel point ce genre de message peut faire bouger les lignes.

Une femme a ainsi rappelé un aspect méconnu : « Tellement de personnes ne savent pas qu’il faut le dire à ses proches. Si le moment venu la question se pose et que rien n’a été dit, ils refusent. Le personnel soignant ne peut pas prélever, même si on a sa carte de donneur. »

Parmi les commentaires les plus bouleversants, celui d’une internaute évoque l’histoire de son père, greffé du foie depuis 25 ans grâce à un donneur anonyme auquel il a donné un prénom : « Théophile ». Son récit poignant célèbre une vie prolongée, une famille réunie, des générations entières préservées. « Il aura bientôt 80 ans. Il a pu connaître ses 10 petits-enfants et 2 arrière-petits-enfants… et le meilleur reste à venir. Alors merci, Théophile. »

Le pouvoir d’une parole médiatique

À travers ce message, Nikos Aliagas met à profit sa notoriété pour porter une cause dont l’enjeu vital reste encore trop ignoré. Son propre passé de fragilité, après des soucis de santé récents, confère une sincérité supplémentaire à ses mots. Et son engagement ne se contente pas d’un simple soutien : il se traduit par une déclaration personnelle, assumée et adressée publiquement à ses proches et à ses abonnés.

Publicité:

Le don d’organes n’est pas une décision abstraite, c’est une chaîne de solidarités humaines, concrètes, silencieuses souvent, mais profondément transformatrices. Ce 22 juin, Nikos Aliagas n’a pas seulement parlé pour lui, il a parlé pour tous ceux qui n’osent pas encore le faire.

Publicité:

Merci pour le partage!