Longtemps silencieux et souvent diagnostiqué tardivement, le cancer du pancréas figure parmi les plus redoutés en raison de sa gravité. Sa progression inquiète la communauté médicale, mais certains facteurs de risque sont identifiés et des mesures préventives existent.

Ces dernières années, les oncologues observent une hausse du nombre de cas. Le cancer du pancréas représente désormais l’une des principales causes de décès par cancer dans le monde, en raison notamment d’un diagnostic souvent tardif. Les symptômes apparaissent rarement au début, ce qui retarde la prise en charge.

Des facteurs de risque multiples

Plusieurs éléments augmentent la probabilité de développer cette maladie.

• Le tabac est considéré comme l’un des premiers facteurs aggravants, car il favorise l’inflammation chronique du pancréas.

• La consommation excessive d’alcool, combinée à une mauvaise hygiène de vie, peut entraîner une pancréatite chronique, terrain propice au développement tumoral.

• Le surpoids et l’obésité augmentent le risque, en lien avec les déséquilibres hormonaux et métaboliques qu’ils provoquent.

• Le diabète de type 2, surtout lorsqu’il apparaît tardivement, est également identifié comme un signal d’alerte.

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• Enfin, les antécédents familiaux et certaines prédispositions génétiques (mutations BRCA notamment) jouent un rôle non négligeable.

Des signes à surveiller

Même si la maladie est difficile à détecter tôt, certains symptômes doivent alerter : douleurs abdominales persistantes, jaunisse, perte de poids inexpliquée, troubles digestifs ou fatigue inhabituelle. Ces signaux, bien que non spécifiques, justifient une consultation rapide.

La prévention : un levier essentiel

S’il n’existe pas de méthode sûre pour éviter totalement ce cancer, plusieurs habitudes réduisent les risques :

• Arrêter le tabac reste la mesure la plus efficace.

• Limiter la consommation d’alcool et adopter une alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et fibres.

• Maintenir un poids de forme et pratiquer une activité physique régulière.

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• Surveiller et traiter précocement le diabète afin d’éviter les déséquilibres métaboliques.

• Pour les personnes à risque élevé (antécédents familiaux), un suivi médical spécifique et parfois un dépistage génétique peuvent être envisagés.

Un défi médical majeur

Aujourd’hui, la recherche se concentre sur l’amélioration du dépistage précoce et le développement de traitements plus ciblés. En attendant, la prévention et la vigilance restent les meilleures armes pour limiter la progression du cancer du pancréas, dont la gravité repose en grande partie sur un diagnostic trop tardif.