Catherine Deneuve : Retards, vouvoiement obligatoire, voitures avec chauffeur, son comportement avec « le petit personnel »
À l’occasion du cinquantième anniversaire des César, le choix de Catherine Deneuve pour présider la cérémonie symbolise un hommage vibrant au septième art.
Avec une carrière jalonnée d’exploits internationaux et une élégance qui traverse les époques, Deneuve reste une icône incontournable du cinéma français.
La carrière de Catherine Deneuve, couronnée de succès aux quatre coins du monde, de Berlin à Bangkok, reflète son statut de star internationale.
L’annonce de sa présidence à la prochaine cérémonie des César a été accueillie avec des éloges qui témoignent de son immense contribution au cinéma.
Sa présence symbolise l’excellence et la grâce, traits indissociables de son image publique.
La Diva du Cinéma Français
Cependant, comme beaucoup de figures de renom, Deneuve n’est pas exempte de critiques concernant son comportement.
Les anecdotes de son manque de ponctualité sont légion. Sur le plateau de Chez Jordan, Eva Darlan et Firmine Richard ont partagé leurs expériences avec la star, illustrant comment son comportement pouvait parfois refléter un certain détachement ou un sentiment de supériorité typique de certaines célébrités.
Le Professionnalisme en Question ?
D’après Eva Darlan, lors du tournage du film Ils sont grands ces petits, Deneuve avait systématiquement plusieurs heures de retard.
Cette habitude de ne pas respecter les horaires établis pourrait être perçue comme un signe de diva, quoique certains pourraient arguer que son statut lui confère certaines libertés.
Firmine Richard a souligné un comportement similaire lors du tournage de Huit femmes, bien que la situation se soit améliorée après une intervention du réalisateur François Ozon.
Distinction et Distance
François Berléand a noté que Deneuve maintenait une certaine distance avec ses collègues, insistant sur le vouvoiement et arrivant sur les plateaux avec son équipe personnelle, y compris maquilleuse et chauffeur.
Cette manière d’opérer contraste avec des acteurs de générations plus récentes, qui tendent à adopter une approche plus collaborative et moins hiérarchisée.