Capital : ce vacancier copieusement insulté pour s’être plaint du prix des autoroutes, « 287 euros juste pour descendre en vacances ! »
Chaque été, les routes de France se remplissent de vacanciers prêts à dépenser pour un moment d’évasion. Mais entre péages, carburant et pauses gourmandes, certains découvrent avec stupeur le prix du voyage.
Un reportage récent a ravivé un débat vieux comme les bouchons estivaux : partir coûte cher, mais à qui la faute ? Le magazine Capital diffusé le dimanche 20 juillet 2025 a mis en lumière la flambée des dépenses liées aux trajets estivaux sur autoroute, en suivant une famille partie du nord de la France vers la Provence. Tony, Margaux et leurs deux enfants pensaient simplement documenter leur périple, mais ont involontairement lancé une polémique sur les réseaux sociaux. En cause : près de 300 euros dépensés rien que pour l’aller, entre carburant, péages et repas sur les aires de repos.
Des chiffres qui font réagir
Ce qui aurait pu être un témoignage banal sur le coût du voyage est devenu viral, notamment à cause de la réaction de Tony face à l’addition. « 65 euros pour quatre petites assiettes ?! » s’est-il exclamé devant les caméras de M6. Pour ce déjeuner rapide et un petit-déjeuner à 33 euros, la famille s’en est sortie avec une note salée, sans compter les 115 euros de carburant et 74 euros de péages. Au total, 287 euros pour descendre en vacances, et autant pour le retour. De quoi refroidir les ardeurs des vacanciers… ou du moins éveiller leur vigilance.
Des internautes peu tendres
Mais l’indignation de Tony a surtout déclenché une vague de critiques acerbes en ligne. Sur la plateforme X (ex-Twitter), les internautes n’ont pas mâché leurs mots. Certains ont qualifié la famille de « pigeons », d’autres ont pointé leur manque de préparation, estimant qu’un tel budget aurait pu être évité. « Il suffit de prévoir des sandwichs, un thermos, et de faire ses courses avant », soulignent plusieurs commentaires, souvent teintés d’ironie. L’étonnement de la famille semble avoir davantage choqué que les prix eux-mêmes.
Prévoir ou subir : deux visions du voyage
Au-delà de l’anecdote, le reportage a révélé un clivage dans les habitudes de voyage. Pour de nombreux Français, le trajet est une aventure qu’on anticipe : repas faits maison, pauses planifiées, budget maîtrisé. D’autres, comme Tony, découvrent à leurs dépens que le confort offert sur les aires d’autoroutes a un prix, et qu’en haute saison, tout coûte plus cher. Ce fossé entre vacanciers « pragmatiques » et « candides » a donné lieu à une avalanche de moqueries, révélatrices d’un changement de mentalité sur la route des vacances.
Un sujet sensible et récurrent
Chaque été, le coût des autoroutes revient sur le devant de la scène, entre hausses des péages et prix exorbitants dans les stations-service. Ce que Capital a mis en lumière, ce n’est pas tant la surprise des tarifs, mais le décalage entre les attentes des usagers et la réalité du terrain. Il ne s’agit pas seulement de dénoncer, mais aussi de comprendre : certains ne connaissent pas encore les « astuces » pour économiser, d’autres les appliquent avec rigueur depuis des années.
Une leçon pour les prochains départs ?
L’affaire Tony aura au moins permis de rappeler une chose : partir en vacances, ça se prépare aussi dans les moindres détails. Et même si certains trouvent l’indignation de cette famille exagérée, elle aura servi de piqûre de rappel : l’autoroute est un luxe à part entière, surtout lorsqu’on ne s’y prépare pas. Entre jugements hâtifs et conseils bienveillants, ce débat révèle autant sur les prix que sur nos façons de voyager.