15 49.0138 8.38624 1 1 10000 1 https://fr.housetherapie.com 300
Publicité:
Publicité:

Cancer de la vessie : voici le premier symptôme qui apparaît dans 80 à 90 % des cas

Publicité:

Chaque année, entre 13 000 et 20 000 Français sont touchés par le cancer de la vessie, une maladie encore trop méconnue du grand public. Sans campagne de dépistage organisée, la vigilance face à certains symptômes devient essentielle pour espérer un diagnostic précoce et un meilleur pronostic.

Le cancer de la vessie reste l’un des cancers les plus fréquents en France, notamment chez les hommes. Il touche quatre fois plus d’hommes que de femmes et provoque près de 5 000 décès par an, selon l’Association Française d’Urologie (AFU). L’âge moyen du diagnostic se situe autour de 50 ans, avec un taux de survie à cinq ans de 80 % lorsque la maladie est détectée à un stade précoce. En revanche, lorsque le cancer est diagnostiqué au stade métastatique, le taux de survie chute dramatiquement à 5 %.
Trop méconnu du grand public, le cancer de la vessie est un véritable enjeu de santé publique”, rappelle le Dr Benjamin Pradere, urologue et membre du comité de cancérologie de l’AFU. D’où l’importance de la campagne nationale de sensibilisation qui, chaque mois de mai, vise à mieux informer la population sur les signaux d’alerte et les facteurs de risque.

Le symptôme clé à ne jamais ignorer

Contrairement à d’autres cancers, aucune méthode de dépistage systématique n’existe pour la vessie. Le diagnostic repose donc sur la reconnaissance de certains signes avant-coureurs, dont un particulièrement révélateur : la présence de sang dans les urines, appelée hématurie.
Selon les spécialistes, ce symptôme est présent dans 80 à 90 % des cas de cancer de la vessie. Même s’il peut aussi être lié à d’autres affections, comme une infection urinaire ou un calcul, il ne doit jamais être ignoré. “La moindre trace de sang visible ou détectée lors d’un examen doit motiver une consultation rapide chez un médecin”, rappellent les urologues.
D’autres signes doivent également alerter : les cystites à répétition (infections urinaires fréquentes), les douleurs ou brûlures lors de la miction, ou encore les envies pressantes et fréquentes d’uriner. Ces troubles, souvent banalisés, peuvent être les premiers indices d’une tumeur vésicale débutante.

Le tabac, premier ennemi de la vessie

Parmi les causes identifiées, le tabagisme reste le facteur de risque numéro un. Selon les données de l’AFU, le tabac serait responsable de 53 % des cas chez les hommes et de 39 % chez les femmes.
La raison ? Les substances chimiques contenues dans la fumée de cigarette, une fois filtrées par les reins, se retrouvent dans l’urine et agressent directement les cellules de la paroi vésicale. À long terme, cette exposition répétée peut entraîner des mutations et favoriser le développement de cellules cancéreuses.
Bonne nouvelle cependant : le risque diminue progressivement après l’arrêt du tabac, bien qu’il ne disparaisse jamais totalement. Arrêter de fumer demeure donc le geste le plus efficace pour prévenir ce cancer.

D’autres causes professionnelles ou environnementales

Outre le tabac, certaines expositions professionnelles peuvent également accroître le risque de cancer de la vessie. Les amines aromatiques, utilisées dans la fabrication de colorants, de médicaments ou de pesticides, ainsi que les hydrocarbures aromatiques polycycliques issus de la combustion des carburants, sont particulièrement mis en cause.
Les personnes travaillant dans les secteurs de la chimie, de la teinture textile, du caoutchouc, du cuir ou du raffinage sont donc plus exposées.
Par ailleurs, d’autres facteurs comme la présence d’arsenic dans certaines eaux (du fait de la nature des sols), certaines infections chroniques ou encore l’exposition à des traitements médicamenteux spécifiques peuvent jouer un rôle.

Publicité:

Publicité:

Merci pour le partage!