Camille Cerf, ancienne Miss France et figure engagée du paysage médiatique français, n’a jamais hésité à prendre la parole pour dénoncer ce qu’elle juge injuste.

Lors d’un récent séjour en Guadeloupe, elle a vécu une situation choquante, qu’elle n’a pas hésité à raconter avec force et indignation sur les réseaux sociaux.

De mannequin à Miss France, Camille Cerf s’est construite sous les projecteurs avec détermination. En décrochant la couronne nationale en 2015, elle a su mettre sa notoriété au service de causes importantes, notamment la lutte contre le cancer, une maladie qui lui a cruellement arraché son père. Mais la jeune femme ne s’est pas arrêtée là. Depuis son sacre, elle a diversifié ses activités, lançant sa propre marque de lingerie inclusive, multipliant les apparitions à la télévision et à la radio, et cultivant une forte présence sur les réseaux sociaux, où elle partage son quotidien avec authenticité.

Une altercation inattendue en vacances

Ce lien direct avec sa communauté l’a récemment conduite à révéler un événement qu’elle juge profondément injuste. En vacances en Guadeloupe, Camille Cerf profite d’un moment de détente quand elle est interpellée par l’Agence de surveillance de la voie publique (ASVP). La raison ? Sa tenue, jugée « trop légère ». Pourtant, elle portait un maillot une pièce avec une longue chemise bleue. Choquée, elle raconte sa mésaventure dans une vidéo TikTok où elle exprime un profond sentiment d’humiliation.

Une différence de traitement flagrante

Dans sa vidéo, l’ex-Miss France ne cache pas son incompréhension face à la situation : « La dame me dit : ‘madame, il faut mettre un paréo’. Moi je n’en avais pas, alors j’ai pris un short dans mon sac. » Mais ce qui la met hors d’elle, c’est l’inégalité flagrante observée à ce moment-là. Elle affirme avoir vu un groupe d’hommes passer en simple bas de maillot, torse nu, sans que personne ne leur fasse la moindre remarque. « Et là, je me dis : pourquoi moi et pas eux ? » souligne-t-elle, en pointant une évidente discrimination de genre.

Une confrontation tendue avec l’agente de l’ASVP

Tentant de comprendre, Camille Cerf interroge l’agente. Mais la réponse qu’elle obtient ne fait qu’attiser sa frustration : « Ça n’a rien à voir », lui rétorque-t-on. La jeune femme insiste, défend son point de vue avec calme mais fermeté, jusqu’à ce que l’agente menace de la conduire au poste si elle posait davantage de questions. « Là, je me suis sentie réduite au silence. Comme une victime », confie-t-elle, profondément blessée par la tournure des événements.

Un coup de gueule contre les inégalités

Ce qui aurait pu rester une simple altercation de plage devient alors un cri du cœur contre le sexisme ordinaire. Camille Cerf prend la parole pour dénoncer une injustice que vivent de nombreuses femmes : « Parce qu’on est des femmes, on doit se cacher. Alors que les hommes, eux, peuvent se balader à moitié nus sans souci. » Elle s’interroge à voix haute sur la légitimité des normes imposées aux corps féminins, et sur cette pudeur sélective qui semble toujours peser davantage sur les femmes.