Calogero menace Jordan Bardella de le poursuivre en justice : va-t-il porter plainte ?
L’utilisation de morceaux célèbres pour animer les rassemblements politiques est une pratique courante, employée par de nombreux politiciens pour marquer leur entrée ou conclure leurs discours de manière mémorable. Cependant, ces choix musicaux, souvent soigneusement calculés, peuvent parfois entraîner des controverses.
Polémique Autour de Jordan Bardella
Jordan Bardella, président du Rassemblement National, s’est retrouvé au cœur d’une polémique suite à son choix musical lors d’un meeting au Dôme de Paris, juste avant les élections européennes du 9 juin 2024. Pour clôturer son discours, il a choisi le titre « 1987 » de Calogero, une décision qui a rapidement suscité des réactions en ligne, notamment en raison des associations historiques de cette date avec des propos controversés de Jean-Marie Le Pen concernant la Seconde Guerre mondiale. Ce choix a été perçu par certains comme une provocation délibérée ou un rappel d’un passé controversé.
Réaction de Calogero
Calogero a exprimé son indignation face à l’utilisation non autorisée de sa musique pour des fins politiques. Sur Instagram, il a clairement affirmé n’avoir donné aucune autorisation pour que sa musique soit utilisée lors de ce meeting et a insisté sur le fait que ses œuvres ne devraient pas servir des idéologies politiques. Paul École, l’auteur des paroles, partage cette indignation, estimant que leur œuvre a été détournée, ce qui constitue une atteinte à leur droit moral.
Conséquences Potentielles
Face à cette situation, Calogero envisage de prendre des mesures judiciaires pour protéger son intégrité artistique et s’assurer que ses œuvres ne soient pas utilisées sans son consentement. L’affaire souligne l’importance du respect des droits des artistes et la sensibilité autour de l’utilisation de la musique dans des contextes politiques chargés.
Cet incident met en lumière les implications éthiques et légales de l’utilisation de la musique dans l’arène politique et rappelle aux partis politiques la nécessité de respecter les droits des créateurs.