« Ça me paraît bizarre » : pourquoi l’endroit où a été retrouvé le corps d’Agathe Hilairet surprend
Le mystère autour de la disparition tragique d’Agathe Hilairet, disparue depuis près d’un mois dans la Vienne, vient de prendre un tournant aussi sombre qu’énigmatique.
La découverte de son corps dans un sous-bois éloigné a bouleversé la commune de Vivonne, où l’incompréhension, la tristesse et l’angoisse s’entremêlent désormais à l’attente de réponses claires.
Le 10 avril au matin, Agathe Hilairet quitte paisiblement le domicile de ses parents à Vivonne pour sa sortie de course habituelle. Elle est vue pour la dernière fois peu après 10h30. Mais l’absence de tout signe de vie après son départ a très vite semé l’inquiétude, notamment lorsque son téléphone a cessé d’émettre, aux alentours d’une zone située à une dizaine de kilomètres du domicile familial.
Le corps retrouvé loin du périmètre de recherches initial
Pendant plusieurs semaines, les recherches intensives menées par les autorités, bénévoles et proches n’ont rien donné. C’est finalement le 4 mai, soit près d’un mois après sa disparition, qu’un promeneur a découvert le corps d’Agathe dans un sous-bois isolé au sud de Vivonne, bien en dehors des zones jusque-là explorées. Une révélation brutale qui a profondément choqué les habitants et relancé toutes les interrogations.
Une autopsie sans réponses claires, pour l’instant
Le lendemain, le procureur de Poitiers, Cyril Lacombe, a pris la parole. Selon lui, l’autopsie pratiquée n’a pu déterminer la cause exacte du décès de la jeune femme. En revanche, plusieurs examens complémentaires sont désormais en cours pour tenter de faire toute la lumière sur les circonstances de cette mort. À ce stade, l’enquête reste ouverte, sans piste officiellement écartée.
Dans les ruelles tranquilles de Vivonne, l’émotion est palpable. Les habitants, même ceux qui ne connaissaient pas Agathe personnellement, expriment une vive tristesse et un sentiment de désarroi, comme Magali, aide à domicile : « On ne parle que de ça, c’est atroce. » D’autres, plus prudents, se méfient des rumeurs qui circulent, tandis que certains laissent éclater leur colère, soupçonnant un acte criminel.
Une hypothèse criminelle qui prend de l’ampleur
Si la piste de l’accident a été évoquée, elle peine à convaincre. Plusieurs habitants doutent de cette version, notamment Dominique, chasseur local, pour qui la découverte tardive du corps dans un lieu pourtant fréquenté laisse peu de place au hasard. « Moi, je pense qu’elle a été tuée », déclare-t-il sans détour. Une hypothèse partagée par nombre de riverains troublés par les zones d’ombre de cette affaire.