Brigitte Macron : sa triste confidence sur ce que disent les autres conjointes de chefs d’Etat au sujet des rumeurs sur son genre
Depuis plusieurs années, Brigitte Macron subit des attaques en ligne d’une rare virulence. Aujourd’hui, la Première dame a décidé de ne plus se taire. En lançant plusieurs actions judiciaires, elle entend mettre un terme aux rumeurs blessantes qui remettent en cause son identité et ternissent son image publique.
Ce lundi 27 octobre, le tribunal correctionnel de Paris a ouvert le procès de dix personnes accusées de cyberharcèlement à l’encontre de Brigitte Macron. Parmi elles, huit hommes et deux femmes issus d’horizons très différents : un enseignant, un élu local, un publicitaire, un galeriste ou encore une voyante. Tous sont soupçonnés d’avoir relayé en ligne une rumeur transphobe et infondée visant l’épouse du chef de l’État. Certains ont tenté de se défendre en invoquant “l’humour” ou “l’esprit Charlie”, mais pour la justice, ces propos dépassent le simple cadre de la liberté d’expression.
Parallèlement, Brigitte Macron a également porté plainte contre la blogueuse américaine Candace Owens pour diffamation, démontrant sa volonté d’agir sur tous les fronts face à la propagation internationale de ces accusations.
Le témoignage poignant de Tiphaine Auzière
Absente du tribunal, la Première dame a pu compter sur le soutien de sa fille cadette, Tiphaine Auzière, venue témoigner avec émotion à la barre. Durant son intervention, elle a décrit la souffrance quotidienne de sa mère, profondément affectée par la violence des messages diffusés sur les réseaux sociaux. « C’était important d’être là aujourd’hui pour exprimer le préjudice. Je tenais à faire état de ce que c’est sa vie depuis qu’elle a subi cette haine », a-t-elle déclaré.
Selon elle, l’état de santé de Brigitte Macron s’est dégradé au fil des mois, sous le poids de ces attaques répétées. « Elle subit en permanence des attaques. Elle ne peut pas faire abstraction de toutes les horreurs qu’on raconte », a confié Tiphaine, précisant que sa mère, bien que soutenue par sa famille, reste marquée par les commentaires qu’elle a pu lire.
Une rumeur devenue mondiale
Ces accusations, initialement marginales, ont depuis franchi les frontières. D’après des témoignages rapportés à l’audience, les rumeurs autour de Brigitte Macron circulent jusque dans les milieux diplomatiques étrangers. Lors de son audition par la police en décembre 2024, la Première dame avait confié : « Je n’ai pas effectué un séjour à l’étranger sans que l’on m’en parle. Il n’y a pas un conjoint de chef d’État qui n’est pas au courant. »
Cette notoriété involontaire a engendré une anxiété constante chez l’ancienne professeure de lettres, soucieuse de protéger non seulement son image, mais aussi celle de ses proches. « C’est quelque chose qui l’affecte énormément. Elle craint que ses enfants et ses petits-enfants en souffrent à leur tour », a insisté Tiphaine Auzière.




                                                
                                                
                                                
                                                




