Brigitte Macron: les accusés ressortent de l’audience le sourire aux lèvres, que s’est-il passé ? (Photos)
Brigitte Macron a décidé de défendre son honneur face aux rumeurs persistantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux.

En août 2024, la Première dame a porté plainte pour cyberharcèlement, après la diffusion d’informations mensongères concernant son identité. Ce dossier sensible a conduit dix personnes devant le tribunal correctionnel de Paris les 27 et 28 octobre 2025.
Parmi les dix personnes mises en cause, huit hommes et deux femmes aux parcours très différents. Leurs propos, partagés sur Internet, ont contribué à répandre une rumeur infondée concernant Brigitte Macron. Faute de temps, trois des dossiers n’ont pas pu être abordés lors de la première journée d’audience, repoussant l’examen de certaines situations. L’audience s’est déroulée dans un climat à la fois attentif et mesuré, chacun cherchant à faire valoir sa position.
Des profils variés et des explications divergentes

Parmi les prévenus figure Aurélien Poirson-Atlan, un publicitaire de 41 ans connu sur les réseaux sous le pseudonyme “Zoé Sagan”. Défendu par Juan Branco, il assure ne pas avoir voulu nuire à la Première dame. Son compte en ligne, aujourd’hui suspendu, avait déjà été signalé pour plusieurs publications polémiques.
Autre personnalité du dossier, Delphine Jégousse, médium de 51 ans se présentant sous le nom d’“Amandine Roy”. Elle reconnaît avoir commenté la rumeur, mais affirme n’avoir visé personne directement. Son avocate souligne que sa cliente « a simplement réagi à des informations déjà publiques ». Delphine Jégousse avait d’ailleurs été condamnée pour diffamation en 2024, avant d’être en partie relaxée en appel en juillet 2025.
Des propos contestés et mal interprétés

Certains accusés ont reconnu avoir tenu des propos inappropriés sur les réseaux sociaux. L’un d’eux a indiqué qu’il croyait « partager une information déjà connue », sans intention de nuire. Ces déclarations montrent la complexité de la frontière entre liberté d’expression et responsabilité en ligne, un sujet au cœur de ce procès.
Un engagement pour la vérité et la sérénité
Brigitte Macron n’est pas présente à l’audience, mais sa démarche vise à rétablir la vérité dans un climat apaisé. En parallèle, elle a engagé une procédure contre l’influenceuse américaine Candace Owens, qui avait également diffusé des affirmations similaires. Pour la Première dame, cette action judiciaire n’a pas pour but de punir, mais de rappeler l’importance du respect et de la vérification des faits.






