Brigitte Macron: le président du tribunal rembarre net l’avocat de la Première dame, malaise
Dans une salle d’audience chargée d’émotion, le procès de dix personnes accusées d’avoir participé à une vaste campagne de désinformation contre Brigitte Macron s’est poursuivi à Paris.

Entre douleur familiale et débat sur les limites de la liberté d’expression, la Première dame cherche à tourner la page d’une épreuve particulièrement éprouvante. Ce mardi 28 octobre, Tiphaine Auzière a pris la parole avec une grande dignité. Face au tribunal, la fille cadette de Brigitte Macron a décrit l’impact profond qu’a eu cette rumeur sur sa mère. « Elle ne peut pas faire abstraction de toutes les choses injustes qu’on dit sur elle », a-t-elle confié, évoquant une période difficile sur le plan moral et émotionnel. Derrière la façade publique, c’est une famille touchée par la violence des réseaux sociaux qui tente de se reconstruire.
Les avocats dénoncent « une campagne indigne »
À la barre, Me Jean Ennochi, avocat de la Première dame, a livré une plaidoirie marquée par la gravité des faits. Selon lui, il ne s’agit pas de simples messages isolés, mais d’une organisation coordonnée pour nuire à la réputation de Brigitte Macron. « Ce n’est pas un débat d’opinion, mais une entreprise de dénigrement continu », a-t-il affirmé. Il a également mis en cause certaines personnes parmi les prévenus, reprochant à l’une d’entre elles d’avoir transformé cette polémique en opportunité personnelle.

L’avocat a également souligné que certains contenus partagés en ligne avaient généré des revenus grâce à leur diffusion, renforçant selon lui le caractère délibéré de cette campagne. Face à ces propos, plusieurs accusés ont exprimé leur désaccord, se disant profondément peinés par la tournure des événements.
La liberté d’expression au cœur du débat
Son confrère, Me Olivier Ennochi, a pris la parole à son tour pour rappeler que la liberté d’expression « n’autorise pas tout ». Selon lui, le respect de la dignité humaine doit rester une limite essentielle. « Le droit à l’humour existe, mais il ne peut servir à blesser ou à humilier », a-t-il insisté. Dans la salle, un silence attentif a accompagné ses mots, traduisant la sensibilité du sujet.

Une audience marquée par la tension
Alors que la plaidoirie se poursuivait, le président du tribunal est intervenu pour rappeler la nécessité de laisser la parole à toutes les parties. Il a demandé avec fermeté que chacun reste concis et mesuré, afin de garantir un débat équilibré. Malgré cette parenthèse, les avocats de Brigitte Macron ont maintenu leur ligne, insistant sur la responsabilité collective dans la diffusion de contenus nuisibles.

                                                
                                                
                                                
                                                




