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Brigitte Bardot mariée à Bernard d’Ormale : leur rencontre doit beaucoup à Jean-Marie Le Pen, et voici pourquoi

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La disparition de Brigitte Bardot, le 28 décembre à 91 ans, referme une vie faite de fulgurances, de combats et de prises de position assumées.

Icône du cinéma et militante acharnée pour la cause animale, elle laisse aussi l’empreinte d’un engagement politique controversé, intimement lié à l’homme qui partagea ses trente dernières années. Décédée le dimanche 28 décembre, Brigitte Bardot demeure l’une des figures les plus puissantes du cinéma français. Muse des années 1960, symbole d’émancipation féminine, elle a choisi très tôt de quitter les plateaux pour consacrer sa vie à la défense animale. Cette reconversion radicale n’a jamais altéré sa popularité, mais elle s’est accompagnée d’un positionnement politique qui a, au fil du temps, suscité de vives polémiques.

Un mariage qui ancre Bardot à l’extrême droite

Le 16 août 1992, Brigitte Bardot épouse Bernard d’Ormale, homme d’affaires de retour d’Afrique et proche de Jean-Marie Le Pen. Ce mariage marque un tournant symbolique, l’actrice s’inscrivant alors ouvertement dans l’orbite de l’extrême droite française. Leur rencontre, survenue à Saint-Tropez lors d’un dîner organisé par Jany Le Pen et Jean-Louis Bouguereau, figure locale du Front national et avocat de sa fondation, illustre cette proximité idéologique, comme l’a rapporté Le Nouvel Obs.

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Une relation ancienne avec Jean-Marie Le Pen

Bien avant ce mariage, Brigitte Bardot entretenait déjà une relation ambiguë mais réelle avec Jean-Marie Le Pen. Dans son autobiographie Initiales B.B. publiée en 1996, elle décrivait le fondateur du Front national comme « un homme charmant, intelligent », affirmant partager sa révolte face à ce qu’elle appelait « la poussée terrifiante de l’immigration ». De son côté, Jean-Marie Le Pen évoquait une femme « courageuse », nostalgique d’« une France propre », révélant une convergence de sensibilités assumée.

Une indépendance revendiquée, malgré les critiques

Accusée d’être sous l’influence politique de son mari, Brigitte Bardot s’en est toujours défendue avec vigueur. « Il n’est pas né celui qui va me manipuler », lançait-elle sur un plateau de télévision. Pourtant, Bernard d’Ormale est resté jusqu’au bout son compagnon de convictions, l’homme avec lequel elle a choisi de finir ses jours, consolidant l’image d’un couple soudé autant sur le plan intime qu’idéologique.

Une rencontre racontée avec franchise

Dans l’ouvrage Pourquoi eux : Ils ont fait notre époque de Caroline Pigozzi, Brigitte Bardot revenait avec humour sur leur première rencontre. Elle se souvenait d’un moment presque anodin, racontant qu’elle portait « un pantalon dégueulasse » lorsqu’il lui lança, au moment de partir : « Et moi, on ne m’embrasse pas ? ». Une phrase simple, devenue le point de départ d’une relation durable.

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Le portrait d’un compagnon atypique

Brigitte Bardot décrivait Bernard d’Ormale comme « un homme joyeux, agréable, sage et très comme tout le monde ». Elle disait apprécier son côté protecteur, autoritaire et impatient, reconnaissant qu’il n’était pas romantique mais qu’il compensait par son intelligence. Une vision sans idéalisation excessive, fidèle à la franchise qui la caractérisait.

Une vie commune faite de parallèles

Dans un entretien accordé au magazine Gala en septembre 2024, l’ancienne actrice confiait mener une existence largement parallèle à celle de son mari. Ils se retrouvaient surtout le soir, plaisantant sur une communication nocturne limitée par les ronflements de son époux. Malgré cette distance quotidienne, Brigitte Bardot reconnaissait ne pas pouvoir « vivre seule », soulignant combien la présence de Bernard d’Ormale lui était devenue précieuse.

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