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Brigitte Bardot détruit le Festival de Cannes : « C’est une horreur, c’est social, c’est moche »

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Lorsqu’elle sort du silence, la France tend l’oreille. À 90 ans, Brigitte Bardot a accordé à BFMTV une interview rare, enregistrée depuis sa propriété varoise, loin de la fureur médiatique.

L’icône du cinéma français, retirée depuis un demi-siècle, livre un regard tranchant sur le septième art, le Festival de Cannes… et sa propre légende. Lundi 12 mai 2025, Brigitte Bardot est apparue à l’écran pour la première fois depuis plus de dix ans, livrant à BFMTV un entretien exclusif. La comédienne s’exprime désormais avec parcimonie, préférant la quiétude de ses collines tropéziennes au tumulte des plateaux. C’est depuis sa ferme, bien loin de sa célèbre Madrague, qu’elle s’est confiée. Retirée du monde, mais toujours lucide, elle conserve une parole libre, empreinte de franchise, loin des faux-semblants du show-business.

Le Festival de Cannes, une rupture ancienne et assumée

Brigitte Bardot n’a jamais été une habituée du Festival de Cannes. Sa dernière apparition sur la Croisette remonte à 1967. Depuis, elle a tourné le dos à cet univers qu’elle ne reconnaît plus. Pour elle, le festival a perdu son éclat et sa magie. « Il ne m’a jamais fait rêver. C’est un cauchemar », lâche-t-elle. Et d’ajouter sans détour : « Il n’y a plus de magnifiques acteurs… Il n’y a plus rien, quoi. » Un jugement sévère, reflet d’une femme restée fidèle à son exigence artistique et à son goût de l’absolu.

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Tout a commencé en 1952 avec Le Trou normand, où elle partageait l’affiche avec Bourvil. Mais c’est Et Dieu créa la femme en 1956 qui bouleversera sa vie et celle du cinéma français. « Ce film a tout changé pour moi. C’était un changement positif. J’aime bien les choses positives », se souvient-elle, sans nostalgie excessive. Pourtant, à l’apogée de sa carrière, elle a décidé de tourner la page. En 1973, Brigitte Bardot quitte les projecteurs pour se consacrer entièrement à la cause animale. Un choix radical : « Le cinéma, je ne le sentais plus. Je sentais qu’il n’y avait plus de belles histoires », confie-t-elle.

Un monde du cinéma qu’elle regarde avec distance

Le regard que Brigitte Bardot porte aujourd’hui sur le cinéma est sans complaisance. Pour elle, le septième art a perdu sa grandeur, son mystère, son raffinement. Le Festival de Cannes, symbole de cette décadence à ses yeux, ne l’intéresse plus : « C’est une horreur, c’est social, c’est moche, ça ne fait pas rêver », tranche-t-elle. Une critique sans filtre, adressée à une industrie qui, malgré son insistance, ne parvient pas à ranimer la flamme chez l’ancienne muse de Vadim.

Ce mardi soir, un documentaire intitulé Bardot doit être projeté en grande pompe sur la Croisette. Mais l’icône refuse d’en faire un événement personnel. « Je ne l’ai pas vu. Ça m’est égal. C’est gentil, mais bon. Non, je n’irai pas le voir », coupe-t-elle court. Fidèle à elle-même, Brigitte Bardot préfère la sincérité du silence à la mise en scène des hommages. Elle sait ce qu’elle a été. Elle n’a pas besoin qu’on lui dise.

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