Le lycée Montaigne, à Bordeaux, a été plongé dans la stupeur ce mardi matin après la découverte du corps d’un élève interne.
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Dans l’attente des résultats de l’enquête, l’établissement reste profondément marqué par ce drame, tandis que les autorités multiplient les précautions pour protéger les élèves et accompagner la communauté éducative.
La découverte macabre dans la cour intérieure
Peu avant 6 h 40, deux agents techniques du lycée Montaigne ont trouvé le corps sans vie d’un jeune homme de 17 ans dans l’une des cours intérieures de l’établissement. Selon les précisions du procureur de la République, Renaud Gaudeul, la dépouille se trouvait au pied d’un bâtiment, ce qui laisse encore en suspens les circonstances exactes du drame. L’adolescent, interne, suivait sa deuxième année de classe préparatoire et vivait au sein même du lycée. La nouvelle a immédiatement déclenché une série de mesures d’urgence, l’établissement étant rapidement sécurisé afin d’éviter que d’autres élèves ne soient confrontés à la scène.
Une enquête ouverte pour déterminer les causes du décès

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Le parquet a confié les investigations à la division de la criminalité territoriale du commissariat de Bordeaux. Une enquête pour “recherche des causes de la mort” a été ouverte, et un médecin légiste a été requis pour procéder aux analyses indispensables. Les enquêteurs devront éclaircir les circonstances exactes de la chute et examiner toutes les hypothèses possibles. Pour l’heure, aucune piste n’est privilégiée ou écartée. Les constatations techniques et les auditions vont se poursuivre dans les prochaines heures, sous la supervision du procureur.
Un dispositif psychologique déployé auprès des élèves
Consciente du choc provoqué par la découverte, la direction académique a immédiatement mis en place une cellule de soutien psychologique destinée aux élèves et aux personnels. Le recteur s’est rendu sur les lieux en matinée pour accompagner l’équipe éducative et superviser les dispositifs d’écoute. Les autorités rappellent que toutes les mesures ont été prises pour préserver les élèves, notamment en évitant qu’ils ne croisent la zone du drame. La communauté scolaire, profondément bouleversée, tente désormais de faire face à ce traumatisme, tandis que les investigations continuent pour comprendre ce qui s’est réellement passé.
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