Bernard Montiel ému par la disparition de son ancien compagnon : « Je ne m’en suis pas remis »
Les passions qui façonnent une vie ne s’éteignent jamais vraiment. Chez Bernard Montiel, l’amour des animaux a toujours servi de fil conducteur, bien au-delà des feux de la rampe et des logiques du petit écran.

Tandis que sa carrière connaît un tournant décisif, son attachement à la cause animale ressurgit avec force, révélant une sensibilité souvent insoupçonnée. Après la fin de TPMP en mars dernier, Bernard Montiel a tiré un trait sur une période où son image était intimement associée à l’univers de Cyril Hanouna. Malgré les rumeurs persistantes d’une arrivée sur W9, la collaboration annoncée n’a jamais vu le jour. L’ex-chroniqueur a choisi une autre voie : revenir à France Télévisions pour porter Animalement vôtre, une émission qui reflète sa véritable passion.
« J’avais envie de faire une émission grand public sur les animaux, parce que c’est vraiment ma vie », a-t-il confié sur Europe 1, rappelant que son engagement pour le bien-être animal ne date pas d’hier. S’il assure rester proche de Cyril Hanouna et de plusieurs anciens collègues, son choix témoigne d’une volonté claire : se recentrer sur ce qui lui tient profondément à cœur.
Sophie Davant : une critique assumée et le parfum d’une revanche

Le retour d’une émission animalière sur France Télévisions n’a pas manqué de surprendre… et d’agacer. Écartée l’an dernier au nom de “contraintes budgétaires”, Sophie Davant n’a pas caché son incompréhension — et même une certaine satisfaction devant les difficultés du programme qui lui a succédé.
« On m’avait dit qu’on l’avait supprimée pour des raisons d’économie, et là je vois la même émission reprise », s’est-elle étonnée. Les audiences mitigées ont visiblement conforté son amertume. La diffusion de deux numéros consécutifs pour tenter de booster les résultats lui a inspiré un commentaire piquant : « Ils espéraient probablement attirer un peu plus de monde sur le deuxième. »
Ce jeu de chaises musicales illustre les tensions propres au service public, où les arbitrages éditoriaux se heurtent parfois aux susceptibilités des figures emblématiques du paysage audiovisuel.
Le souvenir de Farouk : une blessure jamais refermée

Si Bernard Montiel paraît solide et maître de lui dans les studios, certaines émotions le traversent encore avec une intensité désarmante. Sur le plateau de C à vous, il a vécu un moment poignant lorsque la rédaction a diffusé des images de 30 millions d’amis, datant de 1995.
On y voyait Farouk, son labrador crème, disparu depuis longtemps. À peine les premières images apparues, l’animateur a averti l’équipe : « Ne montrez pas Farouk, je vais pleurer. » Et les larmes ont coulé, spontanées, irrépressibles.
« J’ai aimé profondément ce chien, c’était mon compagnon », a-t-il confié, la voix brisée. Puis il a ajouté : « Je suis un solitaire… il était avec moi tous les jours. »
Une confession qui révèle la vraie nature de cet homme pudique : un amoureux des animaux pour qui Farouk fut bien plus qu’un chien, mais un pilier de vie.






