Figure familière du paysage audiovisuel français depuis plus de quatre décennies, Bernard Montiel continue d’alimenter curiosité et discussions.

Entre confidences sur ses débuts, révélations inattendues sur ses finances et souvenirs parfois rocambolesques d’interviews passées, l’animateur de 67 ans cultive un mélange rare de transparence et d’autodérision.

Apparu sur TF1 dès les années 1980, Bernard Montiel s’impose rapidement avec des émissions populaires comme La Une est à vous, Vidéo Gag ou encore Une famille en or. Pendant seize ans, il devient l’un des visages les plus familiers de la chaîne, avant de poursuivre sur RFM puis sur le plateau de Cyril Hanouna, où ses interventions sont souvent très commentées. Une carrière riche en rencontres… et parfois en moments délicats.

L’interview la plus difficile de sa vie : Françoise Sagan

Interrogé par Télé-Loisirs, Bernard Montiel raconte sa « pire interview », un souvenir qui l’amuse encore aujourd’hui. Face à Françoise Sagan, déjà très éméchée avant d’entrer en plateau, l’animateur se retrouve totalement perdus. Malgré l’admiration qu’il voue à l’écrivaine, il confie n’avoir « rien compris » à ses propos. La régie, hilare, accentue la situation en diffusant des gros plans sur son regard paniqué. « C’était un honneur… mais tellement incompréhensible », résume-t-il dans un mélange de respect et de franchise.

Une aisance financière assumée, sans faux-semblants

Présent sur TPMP, Bernard Montiel surprend régulièrement par son honnêteté, notamment lorsqu’il évoque l’argent — sujet pourtant tabou dans le milieu. À la stupéfaction générale, il avait révélé avoir touché jusqu’à 200 000 euros par mois lors du pic de sa carrière. Une somme impressionnante, qu’il remet toutefois en perspective : « Ça n’a pas duré longtemps », insiste-t-il.

Il détaille également son patrimoine :

• un appartement parisien loué 3 400 euros par mois,

• la vente d’une maison au Pilat,

• l’achat d’une résidence à Gassin, pour laquelle il a emprunté 1 million d’euros et apporté 1,5 million.

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« J’ai travaillé depuis l’âge de 18 ans »

Face aux réactions étonnées sur le plateau, Bernard Montiel rappelle humblement d’où il vient. « Le seul argent que m’ont donné mes parents, c’était 200 francs pour l’armée », dit-il. Très jeune, il s’est construit seul, accumulant les projets et les heures de travail pour bâtir sa réussite. Aujourd’hui encore, malgré ses 67 ans, il n’envisage pas la retraite. « Quand on gagne de l’argent, on ne se repose pas dessus. On fait des placements, des complémentaires… Je ne sais même pas combien je gagnerais si j’arrêtais la télé », admet-il.