Balai, nourriture… Nicolas Sarkozy a fait des achats pour la prison, voici la liste !
Dès le lendemain de son incarcération à la prison de la Santé, Nicolas Sarkozy a accepté de s’exprimer dans les colonnes de Paris Match.
L’ancien président de la République, désormais confronté à une vie derrière les barreaux, s’y montre pragmatique, cherchant à préserver un semblant d’ordre, de lecture et de lien familial dans son nouveau quotidien.
Pour aborder cette épreuve avec dignité, Nicolas Sarkozy a pris soin de se préparer avant d’intégrer sa cellule. Selon Paris Match, il a fait livrer un petit balai, symbole de son souci du détail et de son goût pour la propreté. Ce simple objet lui permettra d’entretenir son espace confiné, un geste modeste mais révélateur d’un besoin de contrôle sur son environnement.
L’ancien chef de l’État a également fait envoyer un sac de sport, contenant quelques effets personnels indispensables. Une façon de conserver un minimum de repères dans un lieu où chaque objet devient une rareté.
Le deuil d’une liberté quotidienne
S’il a pu choisir quelques affaires, l’ex-président a dû faire une croix sur certaines de ses habitudes, notamment ses célèbres joggings matinaux. La cour extérieure de la prison, grillagée et étroite, ne permet pas de véritable course. Pour pallier les limites du régime carcéral, il a aussi anticipé ses besoins alimentaires : du thon à l’huile et des yaourts, afin de compléter les repas servis à la cantine de la Santé.
Ces détails, anodins en apparence, traduisent une adaptation progressive à la vie recluse, où la routine remplace l’agitation du pouvoir et où la discipline devient une nécessité intérieure.
La famille en filigrane
Malgré l’isolement, Nicolas Sarkozy a tenu à conserver auprès de lui la présence symbolique des siens. Il a emporté deux photos, celles de Carla Bruni et de ses enfants, qu’il a accrochées aux murs de sa cellule – sans cadre, conformément au règlement.
Dans cet univers austère, ces images deviennent son refuge affectif, un rappel constant de la vie extérieure et des liens qui le relient encore au monde. Le magazine évoque également le soutien indéfectible de ses proches : Carla, Giulia, ses fils et ses frères, tous réunis devant le domicile familial avant son départ pour la prison, dans une démonstration silencieuse de solidarité.
Les livres comme échappatoire
Parmi les rares biens autorisés, trois livres ont pris place dans ses affaires : Le Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas, Jésus de Jean-Christian Petitfils, et Anthologie de la poésie française compilée par Georges Pompidou.
Un choix symbolique, mêlant évasion, spiritualité et culture. « Je lis beaucoup, mais je dois avouer que je suis passé un peu à côté de la poésie, jusqu’à présent », confie-t-il dans l’interview.
La lecture devient pour lui une forme de liberté intérieure, un moyen de s’évader sans quitter sa cellule, et peut-être aussi une façon de méditer sur la chute, la rédemption et le temps qui passe – thèmes chers à Dumas et à Pompidou.