«Aya Nakamura c’est le plus merdique de la musique» : Éric Naulleau tacle la chanteuse
Éric Naulleau, connu pour ses prises de position tranchées, revient sur le devant de la scène littéraire avec son dernier ouvrage intitulé « La République, c’était lui », consacré à Jean-Luc Mélenchon. Publié aux éditions Léo Scheer, le livre décrit une trajectoire marquée par la « grandeur et déchéance » de l’homme politique, figure emblématique de la France Insoumise. Naulleau y dépeint Mélenchon comme « l’insoumis le plus soumis du paysage politique français », une formule provocatrice qui résume bien le ton critique de l’ensemble de l’œuvre.
Cette publication s’inscrit dans la continuité de « La faute à Rousseau », paru en mai 2023, où Naulleau s’était déjà attaqué à ceux qu’il considère comme des menaces pour l’arc républicain. Selon lui, certaines figures politiques, dont Mélenchon, cherchent à détruire la civilisation française telle que nous la connaissons, en s’écartant du jeu politique traditionnel.
En parallèle, Naulleau exprime son inquiétude face à d’autres aspects de la culture contemporaine, comme le retour annoncé de l’émission de téléréalité « Secret Story ». Il critique vigoureusement ce format, qu’il juge néfaste car il encouragerait les jeunes à valoriser leurs aspects les plus médiocres plutôt que d’aspirer à l’excellence.
Le critique littéraire et télévisuel ne s’arrête pas là et élargit sa critique à la chanteuse Aya Nakamura, envisagée pour interpréter Edith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Naulleau la décrit comme l’incarnation de la « vulgarité » et de la « maltraitance du français », mettant en avant son utilisation de l’autotune et son appartenance à ce qu’il nomme le « muzak », une forme de musique mondialisée qu’il juge dégradante.
Pour lui, la sélection d’Aya Nakamura symboliserait une baisse des standards culturels et éducatifs, s’inscrivant dans ce qu’il perçoit comme un « effondrement » général du niveau scolaire et culturel en France.
Ces propos de Naulleau ont, comme à son habitude, suscité de vives réactions, réfléchissant le clivage dans l’opinion publique entre ceux qui apprécient son franc-parler et ceux qui le considèrent comme un polémiste divisant et provocateur.