Marine Le Pen, lors de son passage sur France Inter ce mercredi 20 mars, a exprimé une vive opposition à la possibilité qu’Aya Nakamura interprète des titres d’Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris.

La leader du Rassemblement National a caractérisé cette éventualité comme une « provocation supplémentaire » de la part du président Emmanuel Macron, qu’elle accuse de chercher quotidiennement à « humilier le peuple français. » L’interview, menée par Léa Salamé, a rapidement tourné autour de cette polémique.

Salamé a interrogé Le Pen sur les raisons pour lesquelles une performance de Nakamura, la chanteuse française la plus écoutée mondialement, représenterait une humiliation pour la France. La réponse de Le Pen a mis l’accent sur ce qu’elle percevait comme les aspects négatifs de l’image publique de Nakamura, en critiquant sa « tenue », sa « vulgarité » et son style musical, qu’elle a décrit comme inclassable ni en français ni en langue étrangère.

« Elle ne chante, on ne sait pas quoi ! » a déclaré Le Pen, refusant l’argument de la diversité culturelle et du métissage avancé par la journaliste. Elle a insisté sur le fait que le style de Nakamura, ainsi que les paroles de ses chansons, ne correspondaient pas à ce qu’elle estime être une représentation appropriée de la France. « Ce n’est pas du métissage, ce n’est pas vrai! » a-t-elle ajouté, marquant son désaccord complet avec cette vision.

Pour Marine Le Pen, il est clair que la participation de Nakamura aux Jeux Olympiques n’est pas seulement une question de goût musical ou de choix artistique, mais un symbole de ce qu’elle considère comme un décalage entre les valeurs traditionnelles françaises et les décisions du président actuel. « Alors, que ça plaise à des gens, très bien. Que ça représente la France, non. Je suis désolée, moi, ça me déplaît ! » a-t-elle conclu, soulignant son rejet total de cette idée.

Cette interview reflète non seulement les divisions culturelles et politiques en France autour de l’identité nationale et de la représentation internationale, mais elle montre aussi comment des figures comme Aya Nakamura peuvent devenir des points de focalisation dans de plus larges débats socio-politiques.