La programmation artistique pour la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le 26 juillet, continue de susciter des réactions partagées, notamment concernant la participation annoncée d’Aya Nakamura.

Emmanuel Macron, lors d’une intervention, a presque confirmé la participation de la chanteuse, laissant entendre que sa présence était envisagée par Thomas Jolly, le directeur artistique des cérémonies, et Tony Estanguet, président du Comité d’organisation.

Cependant, cette nouvelle n’a pas manqué de faire réagir dans le monde de la musique française. Francky Vincent, connu pour ses titres aux paroles audacieuses, s’est exprimé de manière très critique lors de son passage dans l’émission « Chez Jordan » sur C8.

Visiblement surpris par cette information, il a immédiatement réagi par un incrédule : « Non… C’est une blague ? » avant de poursuivre en disant que l’idée d’Aya Nakamura chantant du Édith Piaf lors d’un événement d’une telle envergure lui semblait inconcevable.

Francky Vincent a comparé cette décision à une « grosse blague », argumentant que des artistes de la stature de Céline Dion au Canada ou Beyoncé aux États-Unis seraient des choix plus appropriés pour leurs pays respectifs lors d’événements similaires.

Selon lui, choisir Aya Nakamura pour un rôle aussi prestigieux dénote un manque de reconnaissance pour le talent réel et l’impact culturel.

L’artiste n’a pas hésité à mettre en doute la qualification de Nakamura en la comparant à une voiture de basse gamme dans une analogie où il a expliqué : « Une bonne chanteuse ? Excusez-moi, mais les chanteurs sont comme les voitures, il y a des Ferrari, des Clio, des Twingo. Pour les vrais chanteurs qui ont du métier et du charisme, c’est une Twingo. »

Ces déclarations reflètent une divergence d’opinions sur la représentation culturelle de la France lors de grands rassemblements internationaux, où l’importance de choisir des artistes qui incarnent le patrimoine et les valeurs artistiques nationales est souvent soulignée.

Francky Vincent, en déclarant que « si c’était moi, ce serait mieux », souligne aussi son désaccord avec les choix politiques qui influencent ces décisions, insinuant que ces décisions sont souvent dictées par des considérations autres que purement artistiques.