La rumeur de la participation d’Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 suscite des réactions mitigées.

Pressentie pour interpréter un morceau lors de cet événement majeur, prévu pour le 26 juillet prochain, la chanteuse se retrouve au cœur d’une vive polémique.

Depuis plusieurs mois, des voix, notamment dans les sphères politiques, s’élèvent contre sa présence potentielle. En mars dernier, Carla Bruni a pris la défense de l’artiste en publiant sur Instagram une photo d’Aya Nakamura vêtue d’un maillot de l’équipe de France, symbolisant l’unité et la représentativité lors de grands événements.

Défense de la liberté artistique Dans une interview accordée à Vanity Fair pour son numéro de juin-juillet 2024, Carla Bruni réitère son soutien à Aya Nakamura.

« Je trouve la plupart de ces polémiques absurdes et stériles », confie-t-elle, insistant sur la liberté des artistes de s’exprimer sans être cantonnés à des catégories précises.

« Notre travail ne porte pas forcément sur un message, il n’a pas de drapeau ou de nationalité. La musique est un monde à part », ajoute-t-elle, soulignant l’importance de la diversité et de la liberté d’expression dans le domaine artistique.

Le débat sur le choix de la chanson d’Aya Nakamura

Nâdiya s’exprime sur le choix de la chanson Parallèlement, Nâdiya, autre figure emblématique de la musique française, donne son avis sur le répertoire que devrait choisir Aya Nakamura pour cette occasion.

Dans une interview récente pour le podcast Beurn Out, elle suggère à la chanteuse de privilégier « Djadja », un de ses grands succès, plutôt que « L’Hymne à l’amour » d’Édith Piaf.

« Aya Nakamura parle le langage des jeunes, de sa génération, avec une culture de mots qui sont connectés avec l’ère du temps », explique Nâdiya, valorisant l’authenticité et la contemporanéité de l’artiste.

Un parcours remarquable

Avant de briller sur la scène musicale, Nâdiya a excellé dans le domaine sportif, marquant les esprits dès son jeune âge.

Championne de France Junior FFA indoor du 800 mètres en 1990 à Bordeaux, elle a également été une étoile montante de l’athlétisme avant de se tourner vers la musique suite à sa participation à l’émission « Graines de star » sur M6.

Son parcours diversifié enrichit son point de vue sur la représentation de la France dans des événements d’envergure internationale comme les Jeux olympiques.